Répression à Al-Ma’asara au cours de la manifestation pacifique contre le mur
voir la vidéo de la manifestation du premier mai
(Mohammad est le premier qu’on voit, devant la manifestation. Il est barbu, et le premier qu’on voit arrêter)
Finalement Mahmoud, Mostafa et Azmi ont été libérés le 12 mai en fin d’après-midi.
C’est une liberté conditionnelle (interdiction de participation aux manifs).
La caution a été portée jusqu’à 4000 euros pour chacun des deux adultes et 2000 pour le jeune.
Les comités de Bil’in et Bethléem ont avancé l’argent qui manquait.
Mohammed et Hassan (tous deux fils de Fatima, qui a perdu un fils et a un autre en prison depuis longtemps) vont passer en procès mardi.
Ci-dessous le communiqué de l’ISM :
Bethléem – 09-05-2009
Le village d’Al-Ma’asara continue de manifester en dépit de la répression accrue de l’armée
Le 8 mai 2009, les habitants du village d’Al-Ma’asara, près de Bethléem, au sud de la Cisjordanie ont organisé leur manifestation hebdomadaire contre la barrière d’annexion israélienne, en dépit de la répression accrue de l’armée israélienne. Lors de la manifestation de vendredi, 5 organisateurs palestiniens non violents ont été arrêtés, et ils sont toujours en prison.
Ce vendredi, les soldats israéliens ont installé au moins 3 barrages volants sur les routes qui mènent au village, pour essayer d’empêcher les participants de se joindre à la manifestation.
Les soldats ont refoulé toutes les voitures palestiniennes et n’ont laissé passer que celles des colons. 5 jeeps et deux voitures de police sont restées stationnées à l’entrée d’Al-Ma’asara, bien plus avant à l’intérieur du village que lors d’autres manifestations.
Les soldats ont présenté aux militants internationaux et israéliens de la solidarité qui ont réussi à entrer dans le village en contournant les checkpoints des documents déclarant que le village entier était « zone militaire fermée ».
En dépit de cette répression, vers 13h15, près de 50 manifestants palestiniens ont marché depuis le village vers l’armée. Les villageois se sont arrêtés en face des soldats en brandissant des drapeaux palestiniens et en scandant des slogans contre l’occupation

Une vingtaine de militants internationaux et israéliens s’étaient rassemblés de l’autre côté des soldats, qui les ont empêchés de rejoindre la manifestation principale. Deux militants israéliens ont été menottés et détenus dans les jeeps après s’être assis par terre et avoir refusé de partir lorsque l’armée leur en a donné l’ordre.
La manifestation s’est terminée après environ une heure et les militants détenus ont été relâchés.
Les villageois continuent d’exiger que les 5 organisateurs palestiniens arrêtés soient libérés sans accusation ni procès.
SOUTIEN FINANCIER
Voir sur le site de l’AFPS
– Lettre envoyée le 18 mai par le collectif :
le 18 mai 2009
Madame, Monsieur,
Je suis très choqué d’apprendre l’arrestation de Monsieur Mohammad Burjiyah, membre du Comité Populaire du village de Al-Ma’sara en Cisjordanie, alors qu’il manifestait le 1er mai 2009 de manière pacifique contre le mur de séparation israélien et qu’il est maintenu à ce jour en prison. Ces manifestations sont une tradition dans ce village qui a toujours démontré un attachement jamais démenti à la non-violence et à l’action digne.
Monsieur Burjiyah est un membre respecté de la communauté : il est secrétaire du conseil du village et enseignant à l’école de ce village, plusieurs de nos adhérents qui se ont visité Al-Ma’sara nous ont rapporté qu’il était admiré de ses concitoyens pour son honnêteté et son engagement non-violent.
Monsieur Burjiyah est très connu pour son investissement dans la lutte pour la paix par des moyens pacifiques et sa volonté d’agir en partenariat avec les Israéliens.
Je croyais que la loi israélienne protégeait, comme en Europe, le droit de manifester pacifiquement. Monsieur Burjiyah devrait être cité en exemple et non puni pour ses efforts.
J’espère et je veux croire que Monsieur Mohammad Burjiyah sera autorisé à rejoindre sa famille et sa communauté sans plus de délais et que son nom sera blanchi de toute accusation.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en mes sentiments les plus sincères.

voir la vidéo de la manifestation du premier mai
(Mohammad est le premier qu’on voit, devant la manifestation. Il est barbu, et le premier qu’on voit arrêter)
Finalement Mahmoud, Mostafa et Azmi ont été libérés le 12 mai en fin d’après-midi.
C’est une liberté conditionnelle (interdiction de participation aux manifs).
La caution a été portée jusqu’à 4000 euros pour chacun des deux adultes et 2000 pour le jeune.
Les comités de Bil’in et Bethléem ont avancé l’argent qui manquait.
Mohammed et Hassan (tous deux fils de Fatima, qui a perdu un fils et a un autre en prison depuis longtemps) vont passer en procès mardi.
Ci-dessous le communiqué de l’ISM :
Bethléem – 09-05-2009
Le village d’Al-Ma’asara continue de manifester en dépit de la répression accrue de l’armée
Le 8 mai 2009, les habitants du village d’Al-Ma’asara, près de Bethléem, au sud de la Cisjordanie ont organisé leur manifestation hebdomadaire contre la barrière d’annexion israélienne, en dépit de la répression accrue de l’armée israélienne. Lors de la manifestation de vendredi, 5 organisateurs palestiniens non violents ont été arrêtés, et ils sont toujours en prison.
Ce vendredi, les soldats israéliens ont installé au moins 3 barrages volants sur les routes qui mènent au village, pour essayer d’empêcher les participants de se joindre à la manifestation.
Les soldats ont refoulé toutes les voitures palestiniennes et n’ont laissé passer que celles des colons. 5 jeeps et deux voitures de police sont restées stationnées à l’entrée d’Al-Ma’asara, bien plus avant à l’intérieur du village que lors d’autres manifestations.
Les soldats ont présenté aux militants internationaux et israéliens de la solidarité qui ont réussi à entrer dans le village en contournant les checkpoints des documents déclarant que le village entier était « zone militaire fermée ».
En dépit de cette répression, vers 13h15, près de 50 manifestants palestiniens ont marché depuis le village vers l’armée. Les villageois se sont arrêtés en face des soldats en brandissant des drapeaux palestiniens et en scandant des slogans contre l’occupation
Une vingtaine de militants internationaux et israéliens s’étaient rassemblés de l’autre côté des soldats, qui les ont empêchés de rejoindre la manifestation principale. Deux militants israéliens ont été menottés et détenus dans les jeeps après s’être assis par terre et avoir refusé de partir lorsque l’armée leur en a donné l’ordre.
La manifestation s’est terminée après environ une heure et les militants détenus ont été relâchés.
Les villageois continuent d’exiger que les 5 organisateurs palestiniens arrêtés soient libérés sans accusation ni procès.
SOUTIEN FINANCIER
Voir sur le site de l’AFPS
– Lettre envoyée le 18 mai par le collectif :
le 18 mai 2009
Madame, Monsieur,
Je suis très choqué d’apprendre l’arrestation de Monsieur Mohammad Burjiyah, membre du Comité Populaire du village de Al-Ma’sara en Cisjordanie, alors qu’il manifestait le 1er mai 2009 de manière pacifique contre le mur de séparation israélien et qu’il est maintenu à ce jour en prison. Ces manifestations sont une tradition dans ce village qui a toujours démontré un attachement jamais démenti à la non-violence et à l’action digne.
Monsieur Burjiyah est un membre respecté de la communauté : il est secrétaire du conseil du village et enseignant à l’école de ce village, plusieurs de nos adhérents qui se ont visité Al-Ma’sara nous ont rapporté qu’il était admiré de ses concitoyens pour son honnêteté et son engagement non-violent.
Monsieur Burjiyah est très connu pour son investissement dans la lutte pour la paix par des moyens pacifiques et sa volonté d’agir en partenariat avec les Israéliens.
Je croyais que la loi israélienne protégeait, comme en Europe, le droit de manifester pacifiquement. Monsieur Burjiyah devrait être cité en exemple et non puni pour ses efforts.
J’espère et je veux croire que Monsieur Mohammad Burjiyah sera autorisé à rejoindre sa famille et sa communauté sans plus de délais et que son nom sera blanchi de toute accusation.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en mes sentiments les plus sincères.