– Yamin Makri, en votre qualité de représentant du collectif 69 de soutien au peuple palestinien, et alors que votre détermination inébranlable a déjà payé puisque vous avez réussi à prendre de nouveau la mer vers Gaza, quels sentiments vous animent ?
C’est du bonheur, de la gratitude, de la fierté.
Du bonheur d’abord, après toute cette attente, ces provocations multiples, La persévérance des militantes et des militants en Grece, a Lyon et Paris qui nous ont soutenus, discrètement mais efficacement, a finalement payé. C’est tout à leur honneur. Je suis heureux pour toute ces personnes et pour toutes les personnes qui ont exprimé leur solidarité.
De la gratitude ensuite, pour La patience de notre équipage et de leur passager et cela s’est conclu par une victoire. Nous avons brisé ce blocus grec que l’état sioniste voudrait imposer. Cela n’a pas été facile. Il fallait préserver l’unité du groupe, persévérer dans notre détermination tout en gardant notre lucidité. Merci à eux.
Et enfin de la fierté que de pouvoir dire aujourd’hui que nous citoyens libres et conscients de notre devoir de résistance, nous, citoyens du monde, à force d’abnégation et de cohésion Avons prouvé que nous pouvons briser le mur de l’indifférence. La « communauté internationale » a un comportement lâche et indigne face au drame et à la résistance du peuple palestinien. Nous serons toujours là pour agir et rappeler à l’ordre les Puissants de ce monde.
Yamin MAKRI le 17 juillet sur le Dignité
– Cette opération hautement symbolique a vu le jour grâce au dévouement et à la forte mobilisation d’une soixantaine d’associations françaises et de leurs militants, quel message souhaitez-vous leur adresser ?
Nous voudrions leur dire que nous sommes très conscients de la confiance qu’ils ont mis en nous. Nous essayons de les représenter dignement et nous ne lâcherons rien. Nous espérons sincèrement, au bout du compte, et quelque soit l’issue, pouvoir mérité cette confiance. L’argent récolté, les sacrifices endurés ne seront pas vains, nous vous le promettons.
– Si vous arrivez à bon port, Gaza, quels seront vos premiers mots et actions concrètes auprès de la population ?
Ce sera au delà des mots et des actions. Ce sera une présence, des regards, des sourires, des cœurs qui se rencontrent. Cela dira tout : on est là, le monde voudrait qu’on vous oublie, on est venu vous dire que le monde c’est aussi nous et on ne vous oublie pas.
– Craignez-vous toutefois d’être de nouveau intercepté, puisque la police maritime israélienne vous a approché pour prendre des photos ?
Oui, c’est probable. Notre action est basé sur la non violence. A Athènes, nous avons été initié aux techniques non violentes. Face à leur comportement quel qui soit, nous resterons digne et pacifique. Nous sommes venus rencontrer nos sœurs et frères de Gaza. Nous ne sommes pas belliqueux. Nous ne les craignons pas non plus.
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