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Aidez-nous à convaincre l’UEFA (Union des Associations Européennes de Football) de ne pas laisser le soin à Israël d’accueillir les phases finales du championnat d’Europe des moins de 21 ans en juin 2013.

– La grève de la faim de 90 jours du joueur de foot de l’équipe nationale palestinienne
Mahmoud Sarsak

emprisonné 3 ans en « détention administrative » nous a appris de quelles façon l’état d’Israël traite les sportifs palestiniens !

– D’autre part, depuis un an, 42 clubs de football palestiniens de Gaza attendent une réponse du Président de l’UEFA Michel Platini à leur appel de ne pas organiser cette compétition en Israël afin de ne pas récompenser Israël pour sa politique raciste à leur égard. (lire cet appel en fin d’article)

– Enfin déjà en décembre 2010, le collectif 69 Palestine avait adressé une première

demande à Michel Platini
, de radier Israël de l’U.E.F.A

Pour toutes ces raisons nous appelons à signer de la façon la plus large possible cette pétition pour demander à Michel Platini de revenir sur la décision de L’UEFA d’attribuer l’Euro Espoir 2013 de foot à Israel.

PETITION

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SIGNER LA PETITIONLogo pétition

Nous montrerons ainsi à Israël que la morale et l’éthique sportives ne peuvent tolérer les violations du droit pratiquées par l’état d’Israël.
L’histoire a montré, du temps de l’apartheid en Afrique du Sud, que le boycott sportif était une arme non violente pour combattre le racisme et les injustices: la Fédération Sud-Africaine avait ainsi été exclue de la FIFA en 1976.



Lire le site dédié : http://cartonrougeapartheidisrael.weebly.com


Vidéo de Mahmoud sarsak de 27 minutes : Pratiquer le sport, le football, pour un palestinien est un acte de résistance aux yeux d’israël …


Brochure
Brochure


La brochure « On peut pas s’en foot »


Et aussi le site de la campagne BDS FRANCE : http://www.bdsfrance.org

Non à l'organisation du championnat des jeunes européens de foot en Israël
Non à l’organisation du championnat des jeunes européens de foot en Israël

Le Calendrier prévu de l’Euro 2013 espoir

14 septembre 2012: tirage au sort des barrages à Nyon (Suisse)

12-16 octobre 2012 : barrages

28 novembre 2012 : tirage au sort de la phase finale (Israël)

5-18 juin 2013 : phase finale (Israël)


Pour le football palestinien, la galère continue

L’histoire se finit donc bien pour Mahmoud Sarsak. Pour le football palestinien en revanche, la galère continue. On avait interviewé il y a un peu plus d’un an le sélectionneur de l’époque, Moussa Bezaz .

Il nous avait fait part de sa grande lassitude quant aux conditions de travail au quotidien et les problèmes générés par les autorités israéliennes. « Les joueurs de Gaza sont encore soumis à des permis pour sortir du territoire et y rentrer, disait-il. Du coup, lors d’une de nos dernières sorties, en Mauritanie, j’ai été contraint de composer sans huit sélectionnés, qui se sont fait refuser leur autorisation de sortie ».

Pis, en janvier 2009, trois joueurs gazaouis, dont l’international Ayman Alkurd, avaient été tués dans les bombardements qui avaient secoués la Bande. Dans de telles conditions, difficile de maintenir la sélection du sport le plus populaire du pays à flot. Éliminée au second tour des qualifications au Mondial 2014 par la Thaïlande, la Palestine, 153e nation Fifa, participe dans quelques jours à la Coupe arabe des nations en Arabie Saoudite. Avec forcément une pensée pour Mahmoud Sarsak.


Lire sur sofoot.com

Dans un communiqué publié mardi 12 juin, le président de la FIFA, Joseph Blatter, a exhorté la fédération israélienne à intervenir en faveur de joueurs palestiniens « détenus en violation apparente des droits de l’homme et de leur intégrité et apparemment sans droit à un procès ».


Appel des sportifs palestiniens à l’UEFA Carton rouge à Israël, Etat d’apartheid

22/06/2011

Palestine occupée –Le 22 juin 2011

M. Platini

Nous, footballeurs palestiniens, athlètes, associations sportives et officiels, sommes consternés par le fait qu’Israël a été récompensé pour son oppression de notre peuple, en toute impunité, par le privilège d’accueillir le championnat d’Europe des moins de 21 ans en 2013.

Cette décision est un changement radical comparé à votre position courageuse de l’an passé lorsque vous aviez affirmé : « Nous les avons acceptés (les Israéliens) en Europe et leur avons garanti les conditions d’adhésion, ils doivent respecter la lettre des lois et réglementations sportives internationales, faute de quoi leur présence en Europe n’aura pas lieu d’être. Israël n’a qu’un seul choix : laisser le sport palestinien se développer ou assumer les conséquences de son attitude », vous opposant ainsi aux attaques israéliennes contre le sport palestinien et aux violations continuelles des principes universels des droits humains. Nous vous écrivons aujourd’hui pour vous rappeler les faits qui ont très vraisemblablement inspiré votre courageuse position et vous demander de prendre des mesures pour revenir sur la décision d’organiser l’Euro M21 en Israël en 2013.

Si ce tournoi a lieu comme prévu, les supporters de toute l’Europe et d’ailleurs auront l’impression qu’Israël est un pays comme les autres, alors qu’Israël pratique un mélange, unique au monde, d’occupation, de colonisation et d’apartheid dirigé contre la population indigène, c’est-à-dire les Palestiniens. Les matchs vont surement avoir lieu au stade de Ramat Gan qui a été construit sur les terres des villages palestiniens de Jarisha et d’al-Jammasin al-Sharqi, terres saisies en application de la « loi des propriétaires absents » de 1950. Le football ne devrait pas empêcher les réfugiés de ces villages de retourner sur leurs terres, comme c’est leur droit, reconnu par l’ONU.

Les violations du droit international par l’état d’Israël sont nombreuses et se poursuivent sans relâche, affectant gravement le football palestinien et d’une manière plus globale la vie des Palestiniens. L’infâme système de permis mis en place par Israël pour entraver la liberté de circulation des Palestiniens ressemble à celui des « pass laws » de l’Afrique du Sud de l’Apartheid et empêche les footballeurs de voyager pour honorer des tournois internationaux voire pour participer à des rencontres locales. Cette pratique est une violation de l’article 33 de la convention de Genève qui interdit toute punition collective [1].

Lors de l’opération Plomb Durci (hiver 2008/2009), l’usage de forces militaires écrasantes a causé le nivellement de larges portions de Gaza, notamment du stade national de Rafah [2]. Les footballeurs Ayman Alkurd, Shadi Sbakhe et Wajeh Moshate ont été tués, comme 1.400 autres Gazaouis [3].

Le mur de l’Apartheid, mur de béton de huit mètres de haut, jugé illégal par la Cour internationale de Justice en 2004, est situé à moins de 100 mètres du stade Fayçal Al Husseini d’Ar-Ram, actuellement stade national de Palestine [4]. De plus, les arrestations arbitraires de milliers de Palestiniens, y compris celle de Mahmoud Kamel membre de l’équipe As-Sarsak, détenu sans procès ni même explication publique de son arrestation, est monnaie courante dans les territoires occupés par Israël [5].

Le système d’occupation, de colonisation et d’apartheid mené par Israël affecte gravement le football en Palestine mais aussi la vie de tous les Palestiniens.

En signe fort d’opposition au système d’Apartheid en Afrique du Sud, Ruud Gullit a dédié son Ballon d’Or Européen à Nelson Mandela en 1987. Nous vous appelons à prendre une attitude contre l’apartheid, en veillant à ce qu’Israël ne soit pas autorisé à accueillir le tournoi de 2013, plutôt qu’en permettant à l’organisation que vous présidez de récompenser Israël pour sa répression violente des droits des Palestiniens.

Dans l’attente de votre réponse,

Signé par :

42 CLUBS


Voir tous les clubs signataires :


LETTRE A LA MINISTRE DU SPORT

A Madame Fourneyron

Ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative

Madame le Ministre,

L’Euro 2012 s’est terminé depuis presque deux mois mais nous tenions à saluer la décision unanimement prise et respectée par tous les membres de nouveau gouvernement, concernant le boycott politique des matchs s’étant déroulés en Ukraine.

Selon leurs propres termes, « au regard du respect de leurs valeurs », les dirigeants politiques français et européens envoyaient un signal fort pour refuser la politique du régime ukrainien à l’égard des prisonniers d’opinion dont l’ex-première ministre Ioulia Timochenko : Celle-ci, condamnée à sept ans de prison pour abus de pouvoir, puis accusée de détournement de fonds et d’évasion fiscale, persécutée, violentée et dont le seul moyen de protester a été une grève de la
faim d’une vingtaine de jours.

Toutefois nous souhaitons vous transmettre notre préoccupation quant à votre silence et celui de vos confrères européens par rapport à une autre situation relativement comparable, si ce n’est
pire :

En 2013 est prévu le déroulement de la même compétition européenne, réservée celle-ci aux espoirs du ballon rond – les joueurs de moins de 21 ans – en Israël, dont les prisons ont récemment été ébranlées par un mouvement massif de désobéissance non-violente lancé en avril dernier: des milliers de prisonniers palestiniens se sont mis en grève de la faim durant près d’un mois afin d’obtenir leurs droits humains les plus élémentaires, longtemps déniés par les
autorités israéliennes : visites des proches, accès à l’information, à l’éducation, amélioration des soins médicaux.

La cessation des pratiques cruelles – telles que l’isolement carcéral (enfermement, depuis une dizaine d’année pour certains prisonniers, dans une cellule de 6m2 sans aucune interaction humaine) et la détention administrative (mesure qui permet à Israël sous prétexte de sécurité d’arrêter tout palestinien sans inculpation officielle, ni Présentation devant un quelconque organe judiciaire, ni raison fournie aux proches) dont les conditions d’application violent de façon
flagrante le droit international – faisaient également partie des revendications principales.

Un accord historique a été trouvé le 14 mai entre les autorités pénitentiaires israéliennes et les représentants des prisonniers, mais quinze jours après, celui-ci était déjà maintes fois violé par
Israël qui, dans les faits, a renouvelé la détention administrative de plus de 25 prisonniers, n’a pas cessé la pratique d’isolement carcéral et a multiplié les violences et les humiliations à l’égard
des prisonniers. A l’heure où nous vous écrivons, le mouvement ne s’est pas arrêté et quatre détenus sont en grève de la faim : Samer Al-Barq, Hassan Safadi, Ayman Sharawna, Samer al-
Issawi.

Contrairement à ce qui se passe en Ukraine, l’aspect sportif et même footballistique était foncièrement présent dans ce mouvement généralisé de grève de la faim dans la mesure où parmi
ces prisonniers se trouvait une vedette du football palestinien, membre de la sélection nationale, Mahmoud Sarsak. Vivant dans le camp de réfugiés de Rafah au sud de la Bande de Gaza, alors
qu’il s’apprêtait à rejoindre l’Equipe de Palestine de football en Cisjordanie, via le checkpoint d’Erez, Mahmoud a été arrêté par les soldats de l’occupation en juillet 2009. Malgré l’autorisation
officielle qui lui était fournie par l’Autorité Palestinienne, les soldats ont estimé qu’il représentait une menace pour Israël, l’ont enfermé en prison pendant plus de trois ans sans accusation, ni procès, en vertu de la loi dite des « combattants illégitimes ».

Il est désormais libre depuis le 10 juillet, à l’issu d’une grève de la faim héroïque de plus de 90 jours. De nombreuses personnalités dont Eric Cantona, Lilian Thuram, Nicolas Anelka et certains
joueurs de l’actuelle Equipe de France ont publiquement appelé à sa libération.

Par ailleurs, alors que les Jeux Olympiques viennent de se terminer célébrant les valeurs universelles de solidarité et de fraternité, deux autres footballeurs palestiniens – Omar Abu Rouis et Mohammed Nemer – sont détenus en détention administrative (donc sans charge) depuis février. Faut-il attendre qu’ils se mettent en grève de la faim pour réclamer leur liberté ?

De nombreux rapports démontrent que la politique d’occupation israélienne emprisonne la population palestinienne sous bien d’autres formes illégales, ayant un impact majeur sur le sport palestinien: les checkpoints et contrôles réguliers qui rendent très difficiles les rencontres sportives entre équipes des villes du nord et sud de la Cisjordanie (pourtant de taille comparable à celle d’un département français) tandis que le blocus imposé à la bande de Gaza interdit tout
développement des infrastructures et comme c’est encore le cas pour Mahmoud Sarsak, toute sortie des talentueux sportifs Gazaouis pour aller représenter leur nation à l’étranger.

Ainsi toute personne de bonne conscience, soucieuse du respect des droits humains, favorable à un boycott politique de l’Euro 2012 afin de délégitimer le régime ukrainien pour son acharnement
sur Mme Timochenko et les prisonniers politiques, devrait de facto exiger un boycott sportif de l’Euro 2013 des Espoirs contre Israël.
Ce pays ne respecte en rien les valeurs du sport. Il viole impunément les résolutions de l’ONU et le droit international depuis plus de soixante ans. Vous avez montré votre souci de ne pas vous
contenter de simples condamnations des violations des droits humains, et de tenir au respect et à l’application du droit international. Votre question posée auprès de l’ancienne Ministre des Affaires
Etrangères Michèle Alliot-Marie en février 2011 en témoigne. Vous souhaitiez connaitre les suites à donner au rapport Goldstone et à la position de la France quant à la soumission officielle de ce rapport au Conseil de sécurité de l’ONU en vue d’une éventuelle saisine de la Cour pénale internationale. Le déroulement normal de la compétition en Israël serait un manque de respect à la mémoire des 1400 morts dont 400 enfants, tués durant l’attaque israélienne contre Gaza de
l’hiver 2008/2009.

Pour ces raisons, nous vous demandons, Madame le Ministre, de prendre clairement position au sujet de ce boycott sportif de l’Euro 2013, « au regard du respect des valeurs européennes ».
La plupart des Palestiniens considèrent la politique discriminatoire du gouvernement israélien comme un apartheid, de façon comparable, dans le fond, au régime sud-africain des années 1948-1994. Il s’agit aussi du point de vue de plusieurs intellectuels et défenseurs des droits humains israéliens et aussi sud-africains. Un tribunal populaire des consciences, le Tribunal Russell sur la Palestine, composé et soutenu par d’éminentes personnalités, l’a également démontré. Ceci rend donc inévitable la question du boycott de l’événement.
En effet, dans les années 1980, l’ensemble de la communauté internationale a fini par rejeter la politique d’apartheid et le boycott sportif faisait consensus. Il suffit de relire l’allocution du Directeur Général de l’UNESCO à la Conférence internationale sur le boycottage de l’Afrique du Sud dans les sports pour s’en convaincre. Dans ce discours il rappelait la Résolution adoptée par le comité intergouvernemental pour l’Education Physique et le Sport.

Celle-ci invitait « les Etats et toutes les organisations intergouvernementales et non gouvernementales à entreprendre tous les efforts pour veiller au respect du principe olympique de
non-discrimination, des principes condamnant l’apartheid formulés par l’ONU, et à ces fins, à prendre toutes les mesures de nature à décourager la participation de leurs ressortissants aux épreuves sportives organisées dans les pays pratiquant une politique d’apartheid, et aux rencontres sportives avec des personnes ou des équipes représentant ces pays ».

Et concluait : « Il s’agit ainsi de boycotter, non le sport mais le racisme. Précisément pour rendre au sport toute la noblesse de sa vocation. C’est pour œuvrer dans un tel sens que se tient votre Conférence. Et c’est pourquoi, au nom de nos espoirs communs, je vous souhaite le plus franc des succès. »

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Madame le Ministre, l’expression de nos salutations les plus distinguées.

Paris, le 21 Août 2012 –

Campagne BDS France