A LYON Le 21/03/2016

Communiqué :

BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) : Notre réponse à Bernard Henri-Lévy

Dans son édition du 18 mars, « Le Progrès » donne la parole à Bernard Henri-Lévy. Occasion, une fois de plus, pour notre philosophe médiatique d’attaquer les défenseurs des droits des palestiniens et la campagne de boycott d’Israël.

Les défenseurs inconditionnels d’Israël ont décidé de passer à la vitesse supérieure afin de diffamer et d’insulter nos mouvements. Ainsi, les représentants du CRIF, mais également Manuel Valls, n’ont de cesse de tenter de criminaliser la campagne BDS, nous traitant, arme de destruction massive, d’antisémite.

Rappelons que la campagne BDS, initiée en 2005 par la société civile palestinienne, vient après un constat sans appel : le blocage de toute issue négociée de la part d’Israël, et le laisser faire, voire la complicité de la communauté internationale. Ni les crimes commis par Israël, ni la colonisation, ni la mise en place d’une politique d’Apartheid ne sont l’objet de quelconques sanctions.

C’est pourquoi se développe à travers le Monde la campagne BDS. Campagne pacifiste et citoyenne visant à mettre fin à l’occupation et à trouver une issue juste pour les palestiniens. Cette campagne, qui bannit toute forme de racisme (antisémitisme, islamophobie…), est dans la tradition des luttes des peuples du monde, de Gandhi à Nelson Mandela.

Bernard Henri-Lévy devrait écouter le grand journaliste israélien Gidéon Lévy « Oui, je parle des boycotts et des sanctions qui sont largement préférables aux bains de sang. C’est la vérité, même si elle est amère. Les Etats-Unis et l’Europe se sont suffisamment prosternés devant Israël. Et sans aucun résultat, malheureusement. Dorénavant le monde doit adopter un autre langage, qui sera peut-être compris. Après tout, Israël a prouvé plus d’une fois que le langage de la force et des sanctions est son langage préféré. »

Collectif 69 de soutien au Peuple Palestinien