17 avril journée internationale des prisonniers politiques, journée des prisonniers palestiniens

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Le 17 avril, montrez votre solidarité avec les prisonniers palestiniens en changeant votre photo de profil Facebook !

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Israël enferme des hommes et des femmes qui ont fait de leur une vie un combat pour les droits des Palestiniens, pour leurs droits :

– Le 15 avril a marqué les 14 ans d’emprisonnement du leader politique palestinien Marwan Barghouthi. Des groupes de défense des droits des Palestiniens et des responsables politiques ont lancé une campagne afin que le dirigeant du Fatah, enfermé à vie dans une prison israélienne, soit nommé au Prix Nobel de la Paix.Plusieurs maires français, qui ont fait de Marwan Barghouthi un citoyen d’honneur de leur ville, participeront en juin prochain à une délégation pour lui rendre visite dans sa prison israélienne.

-Khalida Jarrar, féministe palestinienne, parlementaire et dirigeante politique emprisonnée, a publié une déclaration depuis la prison d’HaSharon à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, saluant toutes les femmes en lutte dans le monde. Elle purge une peine de 15 mois d’emprisonnement après avoir été arrêtée le 2 avril 2015

Les emprisonnements touchent toutes les familles avec cette volonté d’humilier, de terroriser, jusqu’aux enfants :

– Clown, Mohammad Abou Sakha est en prison depuis 3 mois, sans qu’il sache pourquoi. Militants et artistes du monde entier multiplient les manifestations pour demander sa libération.

– Les enfants palestiniens – c’est-à-dire les mineurs de moins de 18 ans que les forces israéliennes s’autorisent à arrêter, détenir et juger dès qu’ils ont 12 ans – paient ces derniers temps un lourd tribu à la répression israélienne, puisqu’ils sont environ 7.000 a avoir été arrêtés depuis 2000. Le nombre d’enfants palestiniens arrêtés par la police israélienne est monté en flèche depuis octobre et le début d’une vague de violence dans les territoires occupés de Cisjordanie et de Gaza, a rapporté Human Rights Watch.

… Et la France n’est pas en reste avec le maintien en prison de Georges Addallah, communistes révolutionnaire arabe et militant de la cause palestinienne.

Pour aller plus loin :

voir notre rubrique prisonniers

sur les arrestations et la violence faite aux enfants palestiniens :

l’article de Middle East Eye, avril 2016, traduit par VECTranslation sur le site de l’AFPS :
Cris, menaces et passages à tabac : les enfants palestiniens victimes de maltraitances en détention : Le nombre d’enfants arrêtés en Cisjordanie et à Gaza a considérablement augmenté au cours des derniers mois.
voir l’article

Human Right : Palestine: Israeli Police Abusing Detained Children
With Arrests Spiking, Growing Concern : voir l’article

Sur l’emprisonnement de George Abdallah : voir le blog qui lui est dédié : libérons Georges Abdallah


Les prisonniers palestiniens et la journée du 17 avril

Le Conseil Nationale Palestinien (CNP), le parlement du OLP, se tenait le 17 avril 1974 au Caire pour sa 12ieme session ordinaire, au cours de cette session le CNP désignait ce jours comme le jour de prisonnier palestinien, comme un geste de reconnaissance de leurs sacrifices et souffrances, depuis, tous les ans les palestiniens commémorent le 17 avril (le jour du prisonnier palestinien).

Pour enfermer les prisonniers palestiniens, l’occupant utilisait 12 prisons, deux d’entre elles sont fermées définitivement depuis 1994, au retour de l’autorité palestinien à Gaza : la prison central de Gaza et la prison Ansar deux.

Pour les dix prisons qui sont toujours ouvertes, il y a deux prisons qui enferment des femmes, la prison de Arramlah dans laquelle se trouvent 54 prisonnières palestiniennes, l’autre prison est pour les mineurs, garçons et filles (Telmond).

Parmi les pires prisons israéliennes se trouvent trois prisons, la prison de Askalanne, dans laquelle deux rangées de soldats accompagnent les nouveaux prisonniers tout le long de la prison avec des coups de matraque, la prison de Nafha qui est dédiée aux leaders palestiniens pour les tenir loin des autres prisonniers avec des conditions déplorables. Dans cette prison deux palestiniens sont morts au cours d’un grève de faim en 1980, la troisième est la prison de Aoufar, ou les prisonniers souffrent de manque de nourriture, de vêtements mais aussi ils sont complètement coupés de monde extérieur.

Il y a aussi les prisons de Addamoon, Beer Sabee, Nagab, Mascoubieh et Beet leed (kfar younah).
Selon le ministère des prisonniers et ex-prisonniers palestiniens, environ 800 000 palestiniens sont passés par les case de prison israéliennes depuis 1967, avec un chiffres dépassant parfois les 10 000 prisonniers en même temps. Se rajoutent dix autres centres de détentions cequi porte le nombre des prisons israéliennes a 22.

En octobre 2015 le ministère des prisonniers et ex-prisonniers estime le nombres de détenus et prisonniers palestiniens à 8 000 prisonniers et prisonnières dont 240 mineurs et 73 femmes. Les associations des droits de l’homme recensaient 103 martyres sous la tortures dans les prisons israéliennes.

Dans les prisons israéliennes les prisonniers palestiniens subissent une palette de 76 type de tortures, physiques (masquer le visage pour créer des troubles de respiration, des coups de pieds et des coups de poing, privation de sommeil, isolation dans des endroits exigus, exposition a des très haute ou très basse température et beaucoup d’autres tortures) ou psychologiques comme forcer le prisonnier a embrasser les chausseurs d’un soldat, comme les menaces de viol au prisonnier lui-même ou d’un membre de sa famille, l’isolement, la privation d’avocat …. etc.)

Beaucoup de leaders palestiniens sont passé par la case de prison israélienne, le plus célèbres c’est Cheikh Ahmad Yassine qui a été libéré en échange de deux agents du Mossad auteurs de tentative raté d’assassinat du Khaled Mshaal en Jordanie, mais aussi des député palestiniens Khalida Jarar, Ahmad Saadat et le plus connu actuellement Marwan Bargouthi. Omar Alkassem surnommé le Mandela de la Palestine est mort en prison après 22 ans de détention.

L’occupant israélien pratique la détention administrative qui consiste à mettre un palestinien en prison sans jugement sans voir un avocat et surtout sans plafond du temps, il reviens à l’occupant de décider quand cette personne pourra sortir de prison. Beaucoup de jugements sont aberrants comme celui d’ Abdallah Albargouthi condamné 67 fois à la perpétuité ou Ibrahim Djamil Hamed condamné à 57 perpétuités. Certains prisonniers ont été condamnés à 48 perpétuités plus 20ans. Les neuf jugement les plus long de l’histoire sont tous contre des palestiniens dans les prisons israéliennes.

Contre ces politiques israéliennes les palestiniens ont développés deux techniques pour résister a la politique pénitentiaire israélienne, la première c’est la grève de la faim, on se rappelle, Mohammad Alqiq, Mohammad Allan ou bien Samer Al Issawi qui ont mené des grèves au péril de leur vie pour obtenir leur libération de la détention administratif.

La deuxième vient de la résistance qui en capturant des soldats israéliens les échange contre des prisonniers palestiniens comme par exemple le soldat Gilad Shalit.

F.