Succès de la Conférence : « Un boycott légitime, pour le BDS universitaire et culturel de l’État d’Israël » avec Eyal SIVAN et Armelle LABORIE à LYON
65 personnes ont assisté à cette passionnante conférence. Avec une grande éloquence Eyal SIVAN et Armelle LABORIE ont captivé leur auditoire.
Ils ont décortiqué la politique de « communication » (propagande, hasbara°) qui cherche à fabriquer une image positive de l’État d’Israël totalement détachée de la réalité.
A partir de citations et d’exemples concrets, ils ont montré l’interpénétration de l’armée avec les milieux culturels et universitaires. Ils ont bien sur souligné l’importance de la campagne de boycott universitaire et culturelle de l’État d’Israël qui a commencé en 2004, (un an avant l’appel au BDS lancé par la société civile palestinienne) avec PACBI.
Face au développement et aux succès de la campagne de Boycott, l’État d’Israël a déclaré le mouvement BDS comme menace stratégique (au même niveau que l’Iran !) et mis en œuvre toutes sorte de moyens de répression ; calomnier les porte paroles de BDS, mettre en place des attaques juridiques, dont la France a été le champ d’expérimentation.
Pour la France, ce sont plus de vingt pays qui sont visés par des sanctions, et seul l’État d’Israël est intouchable ! Les orateurs ont condamné cette « exception » et ont plaidé pour la légitimité du boycott et des sanctions vis à vis de l’État d’Israël.
Suite au débat avec le public, Eyal SIVAN et Armelle LABORIE ont dédicacé leur livre, dont 36 exemplaires ont été vendus.
Cette conférence, captivante et mobilisatrice a permis de souligner l’importance et à donner des outils pour la campagne de boycott universitaire et culturel.
*Hasbara (הסברה) est un mot hébreu qui signifie littéralement « explication » ou « éclaircissement ». Ce terme est utilisé par Israël et les groupes pro-israéliens pour désigner des opérations de communication et de propagande qui cherchent à défendre le point de vue et la politique de l’État d’Israël auprès de l’opinion publique internationale. Le ministère des affaires étrangères israélien propose ainsi à la diaspora juive des cours en ligne de hasbara
Pour l’État d’Israël, la principale source d’exportation vers l’Occident n’est pas faite de mandarines ou d’avocats, ni même d’armement ou de systèmes sécuritaires ; l’essentiel, c’est la promotion d’une image, celle de l’ « énergie créative » pour tout ce qui touche à la culture, les produits israéliens comme la littérature, la musique, la danse, le cinéma, l’art, la gastronomie, la science et les technologies, l’architecture etc…
Or cette vitrine culturelle, comme le prestige international de l’université israélienne, masquent une tout autre réalité : les liens entre cette université et l’institution militaire, le rôle de l’université dans la recherche de nouveaux outils de combat et de renseignement, la discrimination des étudiants palestiniens, l’absence de protestation contre les guerres menées à Gaza…
Conférence-débat
Un boycott légitime,
pour le BDS universitaire et culturel de l’État d’Israël
Avec Eyal SIVAN, cinéaste et écrivain et Armelle LABORIE-SIVAN (productrice), dans le cadre d’une tournée organisée par le BDS culturel.
ils ont présenté et dédicacé leur livre au cours de la soirée.
Mardi 22 novembre 2016 à 18h 30
Bourse du travail, place Guichard, métro Guichard ligne B
Salle Maurice Moissonnier 3° étage
Dans le cadre d’une tournée organisée par BDS-France, l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) et le Collectif 69 Palestine
En partenariat avec 
86, rue de Marseille 69007 Lyon, où vous pourrez trouver le livre.
DANS LA PRESSE
Présentation du livre « Un boycott légitime, pour le BDS universitaire et culturel de l’Etat d’Israël » (La fabrique 2016)
Défendre la liberté d’appeler au boycott ne va pas à l’encontre de la liberté critique ou de la liberté d’expression, il en fait partie.
L’idée même d’utiliser le boycott de la culture et du savoir comme un moyen de pression politique provoque la perplexité, la réticence ou même le rejet.
Alors que le boycott des institutions universitaires et culturelles israéliennes, composant essentiel de la campagne mondiale Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS), recueille un nombre croissant de soutiens partout dans le monde, il reste méconnu voire ignoré en France.
Il est sujet à de fausses interprétations et donne lieu à des polémiques, y compris parmi les partisans sincères de la paix en Palestine-Israël.
Ces interrogations et objections sont dues à une ignorance des termes de l’appel palestinien au boycott universitaire et culturel d’Israël, et se nourrissent aussi de la méconnaissance, des idées fausses et de la perception déformée qui sont diffusées en France au sujet des universités et de la culture israéliennes. Le livre « Un boycott légitime » décrit leur réalité et le contexte dans lequel leur image idéalisée est produite.