Plus de cent cinquante personnes se sont rassemblées pour réclamer la liberté immédiate de Salah Hamouri au centre de Lyon.

Au cours du rassemblements les orateurs ont donné les informations sur la scandaleuse arrestation de Salah et des décisions de l’armée d’occupation et de la « justice » israélienne. Cette arrestation a été replacée dans le contexte de la situation de l’ensemble des prisonniers palestiniens ainsi que de la dé-palestinisation de Jérusalem-Est où vit Salah. Une intervention a développé ce qu’est la « détention administrative », sans charges ni procès.

Puis a eu lieu le rapport de l’entrevue de la veille avec la préfecture de Région.

Beaucoup de personnes ont signé une pétition, 1500 tracts ont été distribués.

La mobilisation doit s’accentuer, le Président, le Ministre des affaires étrangères doivent agir sans délai pour faire sortir leur concitoyen ! Nos élus doivent s’engager !

Nous ne laisserons pas notre ami Salah Hamouri dans les prisons israéliennes !

Lettre au Préfet de Région AURA

TEXTE DE L’APPEL Au RASSEMBLEMENT

Salah Hamouri avocat franco-palestinien a été arrêté à son domicile de Jérusalem-Est le 23 août par l’armée Israélienne. Une décision militaire le condamne à 6 mois de détention « administrative », c’est à dire sans inculpation ni procès ! C’est totalement illégal et révoltant !

Dans une audience mardi 5 septembre par une décision absurde, c’est 3 mois de prison que Salah devrait effectuer pour finir la peine précédente !

Aucun reproche ne lui est fait sinon de s’opposer à l’occupation et à la colonisation : le dossier est totalement vide.

Voilà la réalité de la « seule démocratie du moyen orient » !.

L’Etat français se doit de réclamer et d’obtenir sa libération, notre collectif est intervenu à la préfecture du Rhône pour le signifier.

Par ce rassemblement, nous montrerons notre solidarité à notre ami Salah Hamouri ainsi qu’à Elsa, son épouse, et ses parents (Denise sa mère est de Bourg-en-Bresse). Nous exigerons sa libération immédiate.

RASSEMBLEMENT

Place de la République à LYON 2°

Tract appel rassemblement : Liberez Salah

Nous rappellerons également la situation de l’ensemble des prisonnières et prisonniers victimes comme Salah de la « détention administrative » détention arbitraire sans charges, ni procès et des milliers d’autres, victimes de la politique répressive d’Israël. L’emprisonnement de masse des Palestiniens est un outil de domination et d’oppression de l’Etat colonial israélien.

PLUS D’INFOS

Les mensonges de l’ambassade d’Israël

CHRONOLOGIE

– Dans la nuit du mercredi 23 août 2017, l’armée d’occupation était venue arrêter Salah Hamouri chez lui et l’avait conduit dans un centre pénitencier de Jérusalem-Ouest.

Il a été entendu par un juge durant 20 minutes et a été ensuite placé à l’isolement. Il y est toujours.

Aucun élément d’une quelconque accusation ne lui a été signifié, on est dans le cadre d’un « dossier secret ».

– Le tribunal devait rendre sa décision 4 jours plus tard. Dimanche 27, la décision avait été reportée de deux jours à la demande de l’armée pour les besoins de « l’enquête ».

– Mardi 29 alors que ses avocats négociaient les conditions de sa remise en liberté, un ordre ministériel était arrivé demandant au tribunal de placer Salah en détention administrative pour 6 mois.
Le tribunal doit rendre sa décision avant le mardi 5 septembre.

– Mardi 5 septembre, le tribunal israélien a finalement décidé qu’il purgera trois mois de prison : c’est le reliquat de sa peine avant sa libération dans le cadre de l’échange de prisonniers avec Gilad Shalit en 2011 ! Le procureur peut faire appel d’ici 48 heures.

– Mercredi 6 septembre : Le procureur a fait appel de la décision du 5 septembre (3 mois de prison). La prochaine audience se déroulera mardi 12 septembre, à 9h, à la haute court israélienne, à Jérusalem.

– Mardi 12 septembre : audience d’appel pour Salah Hamouri devant la Cour suprême israélienne reporté au 14 septembre.

– Jeudi 14 septembre : Le juge de la Haute cour de justice israélienne a décidé que Salah Hamouri devait être présenté à la « district court « de Jérusalem en début de semaine prochaine, sans préciser le jour exact pour le moment.