Notre ami le grand artiste Adel Salameh n’est plus. Nous lui avons rendu un dernier hommage le vendredi premier février avec une centaine de ses proches et amis dans le cimetière de Villeurbanne. Adel savait se rendre disponible quand nous le sollicitions pour des initiatives culturelles. Nous garderons en souvenir sa gentillesse ses éclats de rire et sa belle musique.
Roland, présent également aux obsèques nous a fait parvenir son petit mot :
J’avais rencontré Adel à plusieurs reprises, en 2015, 2016 et 2017, sa gentillesse, sa douceur et son amour de la Palestine étaient incomparables.
Lorsque je lui ai demandé, il a eu l’amabilité de me laisser ses droits sur plusieurs morceaux de son Album AWDA pour mon film « Le char et l’olivier, une autre histoire de la Palestine ».
Film qu’il n’aura même pas vu …
Il m’avait dit en 2017 : « si c’est pour la Palestine, prends toutes les musiques que tu veux, mon ami ! »
Plusieurs passages de cet Album accompagnent effectivement le film car ses compositions au Oud d’une très grande qualité collent parfaitement aux propos du film.
Adel, je ne t’oublierai pas, je suis content de t’avoir rencontré, mais terriblement en colère contre la vie qui t’a emporté trot tôt, toi le sage musicien alors qu’elle tolère les monstres qui volent ton pays!
Merci, Ami, repose en paix.
Roland
Né a Naplouse (Palestine) en 1966, Adel Salameh a étudié a l’université de Yarmouk (Jordanie) et a perfectionné son jeu du Oud auprès de Mu’taz Bayati à Bagdad (Irak). Sa carrière de soliste débute alors qu’il vivait dans le monde arabe et s’est affirmé lors de son installation en Europe en 1990. Installé à Londres, il a rapidement acquis une réputation de brillant interprète du oud, (Luth Arabe). Depuis 2000, il vit en France à Lyon.
Travaillant comme soliste, et avec des musiciens provenant de différentes formations, et différentes cultures, sa conviction est la suivante: La musique est une passerelle entre les différentes cultures, elle construit des Ponts et non des barrières.
Plus de trente pays ont accueilli Adel Salameh en concert, en Extrème-Orient comme en Europe, en Afrique du Sud comme au Moyen-Orient, tant en soliste qu’en ensemble. Invité en Tunisie par le Ministre de la Culture, il a donné des stages à l’institut supérieur, puis a participé à plusieurs festivals. En 1991. Avec le « New ensemble », il a joué de la musique pour Oud et Orchestre du compositeur arménien Frangis Ali Zadeh et du joueur de lira et compositeur Ross Daly. Il a travaillé avec le guitariste flamenco Eduardo Niebla, et avec le joueur de Sarod K. Shridar.
Adel tire son inspiration en grande partie du monde arabe, mais on trouve aussi des accents indiens, persans et turcs dans ses compositions. En occident, il s’est efforcé inlassablement de développer la compréhension des musiques arabes. Il souhaite explorer les voies qui combineront sa culture musicale avec d’autres traditions pour créer une musique profonde et inspiratrice.
Ecoutez Adel Salameh interprétant « AWDA » (le retour)
Critiques
On commence à apprécier en Europe les ouds entrelacés des frères Joubran, qui viennent de faire paraître l’album AsFar, c’est-à-dire « voyage » (en arabe), ou « si loin » (en anglais) (1) . On connaît moins le travail d’Adel Salameh, lui aussi oudiste et palestinien. Pourtant son jeu méditatif, nourri de jazz, relancé par des effluves de violoncelle enflammé, mérite le détour. Arrivé en Europe en 1990 et ancré à Lyon depuis 2000, Salameh a été formé à la grande tradition irakienne qu’il agrémente parfois d’échos turcs, persans ou indiens. Cet album est né d’un retour dans la ville de son enfance, Tulkarem, avec un détour par Jérusalem, visitée « comme un touriste étranger ». Il en est revenu habité par des impressions contradictoires : « Le silence effrayant des rues pendant la nuit, l’impétuosité des corps, le jour, dans les souks. »
Eliane Azoulay (Télérama)
AWDA – Adel Salameh trio jazz oriental
En lien avec son dernier album « Awda » (Enja Records / Harmonia Mundi) qui raconte son retour en Palestine, Adel Salameh à invité Didier Petit et Dimitri Varelopoulos à le rejoindre dans un trio original composé de trois instruments à cordes Oud, Guitare et Violoncelle, invite à la curiosité.
Trois musiciens venus chacun d’un univers différent, s’interrogent et explorent des chemins en perpétuelle évolution. Musique orientale, jazz et musique improvisée issue des musiques anciennes et contemporaines se mêlent, à l’affût de sonorités nouvelles et de jeux insolites.
Les compositions sont écrites principalement par Adel Salameh, et instrumentées par le trio.
Une tendre et rebelle union entre mondes sans frontières, où les cordes s’accordent …
► Samedi 20 Octobre 2012 à 20h30
CONCERT : DUO Adel Salameh , Sameer Makhoul, ouds
Tous deux profondément des amoureux fous de leur Palestine dont ils sont tous deux originaires.
A l’Opéra de Lyon
► Samedi 19 janvier 2013 à 20 h 30
Adel Salameh
Trio – Jazz oriental
Awda Concert,
Salle Victor Hugo, Lyon 6°
Notre ami le grand artiste Adel Salameh n’est plus. Nous lui avons rendu un dernier hommage le vendredi premier février avec une centaine de ses proches et amis dans le cimetière de Villeurbanne. Adel savait se rendre disponible quand nous le sollicitions pour des initiatives culturelles. Nous garderons en souvenir sa gentillesse ses éclats de rire et sa belle musique.
Roland, présent également aux obsèques nous a fait parvenir son petit mot :
J’avais rencontré Adel à plusieurs reprises, en 2015, 2016 et 2017, sa gentillesse, sa douceur et son amour de la Palestine étaient incomparables.
Lorsque je lui ai demandé, il a eu l’amabilité de me laisser ses droits sur plusieurs morceaux de son Album AWDA pour mon film « Le char et l’olivier, une autre histoire de la Palestine ».
Film qu’il n’aura même pas vu …
Il m’avait dit en 2017 : « si c’est pour la Palestine, prends toutes les musiques que tu veux, mon ami ! »
Plusieurs passages de cet Album accompagnent effectivement le film car ses compositions au Oud d’une très grande qualité collent parfaitement aux propos du film.
Adel, je ne t’oublierai pas, je suis content de t’avoir rencontré, mais terriblement en colère contre la vie qui t’a emporté trot tôt, toi le sage musicien alors qu’elle tolère les monstres qui volent ton pays!
Merci, Ami, repose en paix.
Roland
Né a Naplouse (Palestine) en 1966, Adel Salameh a étudié a l’université de Yarmouk (Jordanie) et a perfectionné son jeu du Oud auprès de Mu’taz Bayati à Bagdad (Irak). Sa carrière de soliste débute alors qu’il vivait dans le monde arabe et s’est affirmé lors de son installation en Europe en 1990. Installé à Londres, il a rapidement acquis une réputation de brillant interprète du oud, (Luth Arabe). Depuis 2000, il vit en France à Lyon.
Travaillant comme soliste, et avec des musiciens provenant de différentes formations, et différentes cultures, sa conviction est la suivante: La musique est une passerelle entre les différentes cultures, elle construit des Ponts et non des barrières.
Plus de trente pays ont accueilli Adel Salameh en concert, en Extrème-Orient comme en Europe, en Afrique du Sud comme au Moyen-Orient, tant en soliste qu’en ensemble. Invité en Tunisie par le Ministre de la Culture, il a donné des stages à l’institut supérieur, puis a participé à plusieurs festivals. En 1991. Avec le « New ensemble », il a joué de la musique pour Oud et Orchestre du compositeur arménien Frangis Ali Zadeh et du joueur de lira et compositeur Ross Daly. Il a travaillé avec le guitariste flamenco Eduardo Niebla, et avec le joueur de Sarod K. Shridar.
Adel tire son inspiration en grande partie du monde arabe, mais on trouve aussi des accents indiens, persans et turcs dans ses compositions. En occident, il s’est efforcé inlassablement de développer la compréhension des musiques arabes. Il souhaite explorer les voies qui combineront sa culture musicale avec d’autres traditions pour créer une musique profonde et inspiratrice.
Ecoutez Adel Salameh interprétant « AWDA » (le retour)
Critiques
On commence à apprécier en Europe les ouds entrelacés des frères Joubran, qui viennent de faire paraître l’album AsFar, c’est-à-dire « voyage » (en arabe), ou « si loin » (en anglais) (1) . On connaît moins le travail d’Adel Salameh, lui aussi oudiste et palestinien. Pourtant son jeu méditatif, nourri de jazz, relancé par des effluves de violoncelle enflammé, mérite le détour. Arrivé en Europe en 1990 et ancré à Lyon depuis 2000, Salameh a été formé à la grande tradition irakienne qu’il agrémente parfois d’échos turcs, persans ou indiens. Cet album est né d’un retour dans la ville de son enfance, Tulkarem, avec un détour par Jérusalem, visitée « comme un touriste étranger ». Il en est revenu habité par des impressions contradictoires : « Le silence effrayant des rues pendant la nuit, l’impétuosité des corps, le jour, dans les souks. »
Eliane Azoulay (Télérama)
AWDA – Adel Salameh trio jazz oriental
En lien avec son dernier album « Awda » (Enja Records / Harmonia Mundi) qui raconte son retour en Palestine, Adel Salameh à invité Didier Petit et Dimitri Varelopoulos à le rejoindre dans un trio original composé de trois instruments à cordes Oud, Guitare et Violoncelle, invite à la curiosité.
Trois musiciens venus chacun d’un univers différent, s’interrogent et explorent des chemins en perpétuelle évolution. Musique orientale, jazz et musique improvisée issue des musiques anciennes et contemporaines se mêlent, à l’affût de sonorités nouvelles et de jeux insolites.
Les compositions sont écrites principalement par Adel Salameh, et instrumentées par le trio.
Une tendre et rebelle union entre mondes sans frontières, où les cordes s’accordent …
► Samedi 20 Octobre 2012 à 20h30
CONCERT : DUO Adel Salameh , Sameer Makhoul, ouds
Tous deux profondément des amoureux fous de leur Palestine dont ils sont tous deux originaires.
A l’Opéra de Lyon
► Samedi 19 janvier 2013 à 20 h 30
Adel Salameh
Trio – Jazz oriental
Awda Concert,
Salle Victor Hugo, Lyon 6°