COMMUNIQUE : Assez de provocations coloniales israéliennes sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem !
Les, colons israéliens, protégés par la police et l’armée, multiplient les provocations à l’égard des Palestinien.ne.s regroupé.e.s quotidiennement sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem. Vendredi 15 avril 2022, quatorzième jour du Ramadan, les provocations israéliennes ont été extrêmement brutales.
Dimanche 17 avril, les tensions sont montées d’un cran après un nouveau raid de la police israélienne sur l’esplanade des Mosquées. Les Palestinien.ne.s sont agressé.e.s ; des bombes assourdissantes et du gaz lacrymogène sont lancés à l’intérieur même de la salle de prière.
Ces agressions des forces de l’occupation israélienne, ont provoqué plus de 200 blessé.e.s palestinien.ne.s et près de 450 arrestations
Nous dénonçons la propagande israélienne (reprise malheureusement par une partie de la presse française) qui attribue l’origine des évènements aux palestiniens et au mieux a un conflit confessionnel entre juifs et musulmans.
En réalité ces provocations et profanations sur le 3ème lieu saint de l’Islam ne sont qu’une des facette de la colonisation et de l’épuration ethnique qui se déroule à Jérusalem-Est.
Nous attendons de la diplomatie française qu’elle condamne fermement le gouvernement israélien qui joue avec le feu et qui viole non seulement le « statu quo »[1] qui régit le site de l’esplanade des mosquées, mais aussi les résolutions de l’O.N.U qui concernent Jérusalem !
Le silence de la France reniant ses obligations internationales laisse
les palestinien.ne.s désarmé.e.s face aux provocations extrémistes sionistes et aux forces armées israéliennes !
Stop aux provocations coloniales !
Application du droit international à Jérusalem !
La mosquée Al-Aqsa et l’esplanade des mosquées doivent être respectées !
Soutien à la résistance palestinienne !
[1] Dans le cadre d’un accord entre la Jordanie (gardienne des sites islamiques et chrétiens à Jérusalem) et Israël, les non-musulmans sont autorisés à visiter al-Aqsa sous la supervision du Waqf, institution islamique jordano-palestinienne qui gère la mosquée.
L’accord stipule que seuls les musulmans sont autorisés à prier à l’intérieur, tandis que les juifs peuvent prier au mur des Lamentations (aussi appelé Mur occidental).