A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant : Solidarité avec les enfants palestiniens Rassemblons nous le samedi 15 novembre à 15 h Place de la République à Lyon.

Israël fait la guerre aux enfants !

Le Génocide du peuple palestinien continue,

Israël viole le Cessez-le-feu du 10 octobre et bombarde régulièrement (239 Palestiniens morts sont à déplorer, dont 46 enfants !), tandis que le gouvernement et les militants d’extrême droite bloquent l’aide humanitaire :Au 2 novembre, on dénombre 68 865 morts et 170 670 blessés, en majorité des femmes et des enfants.

Nettoyage ethnique en Cisjordanie

Israël y multiplie les constructions, encourage les colons à terroriser les habitants, expulse les villageois, assassine et emprisonne ceux qui résistent ! (1 057 Palestiniens sont morts et 10 000 sont blessés depuis octobre 2023.).

La récolte des olives 2025 est particulièrement ciblée : des milliers d’arbres sont saccagés, les récoltes sont volées, des fermes et villages sont attaqués. Ce nettoyage ethnique prépare l’annexion complète de la Cisjordanie étape vers le « grand Israël. »

C’est dans ce contexte qu’il faut placer la situation des enfants palestiniens. Faut-il rappeler que, comme chaque enfant du monde leurs droits sont inscrits dans la Convention relative aux droits de l’enfant https://www.unicef.org/fr/convention-droits-enfant/texte-convention# .Ces droits en Cisjordanie et à Gaza sont bafoués !

À Gaza, la « guerre contre les enfants »

« La ville de Gaza est toujours le foyer de dizaines de milliers d’enfants. Des enfants sans chaussures y poussent leurs grands-parents en fauteuil roulant parmi les décombres. Des enfants amputés se déplacent péniblement dans la poussière. Des mères y portent leurs enfants dont la peau est couverte d’éruptions cutanées. Les enfants tremblent sous les frappes aériennes incessantes et regardent vers le ciel, suivant des yeux les tirs des hélicoptères et des quadricoptères. »

a déclaré James Elder, porte-parole de l’UNICEF

Dans les rues de l’enclave palestinienne, dans les abris de fortune, et même dans les rares hôpitaux encore fonctionnels, des enfants meurent de faim. Ils ont le visage émacié, le regard vide, et la peau sur les os. Les images sont insoutenables, mais réelles. Les bébés n’ont même plus la force de pleurer. La famine a déjà emporté la vie de 154 enfants !

20 000 enfants ont été assassinés sous les bombes.

Gaza compte le plus grand nombre d’enfants amputés par habitant au monde.

4.000 enfants ont encore besoin d’être évacuées d’urgence, car le système de santé de Gaza reste à genoux ».[1]

Les médecins signalent qu’ils perdent chaque jour la vie de bébés prématurés à cause de la malnutrition des mères.

19.000 enfants ont été hospitalisés au cours des quatre derniers mois, pour cause de malnutrition aiguë. [1]

Plus de 39 000 enfants ont perdu un ou leurs deux parents depuis octobre 2023 et vivent dans des “conditions tragiques”, selon un rapport de l’agence des statistiques palestinienne.

507 enfants sont détenus dans les prisons israéliennes !

Depuis 1967 pas, moins de 70 000 enfants âgés de 12 à 17 ans sont passés par les prisons israéliennes.

Ces enfants sont soumis à des actes de tortures et autres mauvais traitements. Ils subissent des interrogatoires sans la présence d’avocats ou de parents. Ces faits sont documentés par plusieurs ONG israéliennes qui dénoncent le fait que la torture est systématique sur les enfants palestiniens.

La majorité de ces enfants sont emprisonnés dans les prisons d’Ofer, de Megiddo et de Damon, ils sont par la suite jugés par des tribunaux militaires.

Dans les cas où ils sont relâchés, ils sont emmenés dans des régions de la périphérie au milieu de la nuit où ils sont abandonnés dans des situations dangereuses sans aucun moyen pour rentrer chez eux.

Jusqu’au 7 octobre 2023, il s’agissait principalement d’enfant de Cisjordanie, mais, depuis cette date, beaucoup d’enfants de Gaza ont été aussi arrêtés par Israël , mais leur nombre est inconnu.

A ce jour 507 enfants identifiés sont détenus dans les prisons israéliennes, 360 d’entre eux pour raisons de sécurité, 147 en détention administrative et 43 enfants sont morts de torture ou de mauvais traitement en 2025 (source Défense for Children international DCI).

Lorsque le monde normalise et s’habitue à ce niveau de violence et de privation, c’est que quelque chose ne va vraiment pas. La force du droit international ne réside pas dans les écrits, mais dans la détermination des pays à le faire respecter.

Macron et Barrot devraient méditer ces paroles de l »Unicef et enfin prendre des sanctions à l’égard d’Israël :

le 4 novembre 025 le Collectif 69 de soutien au peuple palestinien

[1] Données de l’ONU