Halte à la répression à l’encontre des soutiens du peuple palestinien
Nous, militants politiques, associatifs, citoyens de France, aux origines diverses et aux opinions politiques et religieuses variées, dénonçons la criminalisation de toute expression libre et émancipée et apportons notre solidarité à tous les réprimés dont le seul crime est d’avoir soutenu le peuple palestinien en résistance face à la colonisation et au génocide. Notre crime est celui de centaines de millions de personnes, qui aiment la justice et haïssent l’injustice.
Notre crime ? s’élever fermement contre l’oppression, croire encore aux idéaux de justice à l’heure où le génocide des Palestiniens est, trop souvent, célébré sur nos plateaux de télévision, et chez certains politiques.
Notre crime, c’est de ne plus pouvoir entendre l’insupportable mensonge où le criminel devient le libérateur, où le palestinien, déshumanisé, devient le terroriste.
Notre crime ? Ne plus supporter la vision d’enfants massacrés, de familles décimées, d’une terre colonisée.
Notre crime ? Être attachés à la souveraineté des peuples, au droit à la Résistance face à l’oppression, au droit de se défendre quand on est écrasé, ni plus ni moins que le droit prôné par l’ONU.
Notre crime ? C‘est de penser qu’avoir des opinions politiques conformes aux idéaux de la Révolution de 1789, des Lumières, n’est pas un crime.
Notre crime ? C’est de refuser la chape de plomb réactionnaire qui s’abat sur le pays, où l’idiotie étouffe l’intelligence où la bêtise, où la simplification des choses, écrase la réflexion.
Nous sommes inquiets de la banalisation de l’arbitraire, de pratiques de plus en plus violentes des forces de police, de la négation des droits démocratiques essentiels : le droit de penser, de s’exprimer, de manifester, de se rassembler et de s’organiser.
Nous constatons que les apologistes de crimes contre l’humanité et crime de génocide, commis en Palestine, ont micro ouvert et ne font l’objet d’aucunes sanctions ni action judiciaire.
Nous voyons que les Palestiniens, dans leur lutte acharnée pour défendre leur liberté, défendent la liberté de tous les peuples du monde. Notre crime, alors, est de défendre des principes universels et de refuser le glissement lent et insidieux vers le fascisme. Notre crime, est de nous opposer fermement à cet état de fait, de défendre corps et âme les droits démocratiques inaliénables du peuple. Notre crime sera toujours le même : celui de réfléchir et d’agir en Femmes et Hommes libres.
Nous appelons tous les citoyen.ne.s à s’opposer à la banalisation de la criminalisation de tout mouvement de contestation. Nous exigeons l’abandon total des poursuites d’apologie du terrorisme contre les militants pro palestiniens et exigeons que ces instructions judiciaires soient reclassé dans le « droit de presse » et non dans le droit pénal.
Ainsi nous adressons notre soutien à Jean Paul Delescaut, Yamin, Shahin Hazami, Omar Alsoumi, Thimothée Esprit, Alex, Anas Kazib, Mahdieh, Elias d’Imzalene les députés inquiétés, et tous les militants par centaines victimes de procédures liberticides pour avoir soutenu le peuple palestinien.
