Samedi 14 septembre 2013 : « Agissons pour les enfants palestiniens prisonniers » : LYON

Samedi 14 septembre place de la République, une cinquantaine de militants ont diffusé des tracts, tenu un stand, pour une action de sensibilisation sur les conditions faites aux enfants palestiniens emprisonnés.
Quelques militants ont simulé dans la rue un « check-point » israélien où deux soldats brutalisaient des palestiniens.

L’accueil des passants,nombreux, ce samedi sur la rue de la République était excellent, 300 signatures ont été recueillies pour la pétition et de nombreux contacts ont été pris.
NON A LA TORTURE DES ENFANTS PALESTINIENS !
Chaque jour l’armée d’occupation israélienne enlève des enfants palestiniens à leur domicile, le plus souvent en pleine nuit, pour les embarquer menottés et les yeux bandés vers des centres d’interrogatoire, où ils subissent des tortures physiques et psychologiques : ligotés dans des positions inconfortables sans pouvoir dormir, parfois frappés, menacés de sévices sexuels et de représailles sur leurs familles. Il leur est en général demandé d’avouer qu’ils ont lancé des pierres contre des chars ou des bulldozers en train de démolir leurs maisons, de dénoncer d’autres enfants, de devenir des « informateurs », et de signer des documents en hébreu, langue qu’ils ne comprennent pas.

LA PETITION
Chaque jour l’armée d’occupation israélienne enlève des enfants palestiniens à leur domicile, le plus souvent en pleine nuit, pour les embarquer menottés et les yeux bandés vers des centres d’interrogatoire, où ils subissent des tortures physiques et psychologiques : ligotés dans des positions inconfortables sans pouvoir dormir, parfois frappés, menacés de sévices sexuels et de représailles sur leurs familles. Il leur est en général demandé d’avouer qu’ils ont lancé des pierres contre des chars ou des bulldozers en train de démolir leurs maisons, de dénoncer d’autres enfants, de devenir des « informateurs », et de signer des documents en hébreu, langue qu’ils ne comprennent pas.
Ces faits sont rapportés par de nombreuses organisations palestiniennes, israéliennes et internationales de défense des droits de l’homme et de l’enfant, dont L’UNICEF, Defence Chidren International, B’Tselem, Save the Children, l’ACAT, et le Ministère britannique des Affaires Etrangères, au travers d’un rapport intitulé « Children in Military Detention ».
Elles soulignent que ces enfants palestiniens n’ont accès ni à leurs parents ni à un avocat pendant des semaines, sont parfois traduits devant des tribunaux militaires israéliens et incarcérés à partir de l’âge de 12 ans, en toute illégalité dans des prisons israéliennes. (Les Conventions de Genève interdisent à tout occupant de transférer tout ou partie d’une population occupée sur le territoire de la puissance occupante).
Ceci sans compter le racket pratiqué par l’occupant israélien auprès des familles d’enfants ainsi kidnappés, puisqu’elles sont souvent obligées de verser de fortes « amendes »pour les récupérer.
Toutefois le gouvernement français, qui ne peut ignorer ces faits, accueille régulièrement en France des responsables de ces tortures, bafouant ainsi la Convention internationale des Droits de l’Enfant (1989) et la Convention Internationale contre la Torture, (Convention de New York, 1984), signée par la France, et la contraignant à rechercher et poursuivre toute personne suspecte d’avoir commis des actes de torture physique et psychologique, ou de les avoir ordonnés, ou encore de les avoir laissé commettre en connaissance de cause.
Or ces tortures exercées contre des adultes et des enfants sont de notoriété publique en Israël, et c’est toute la chaîne du commandement militaire et politique qui admet ou recommande ces pratiques.
Nous exigeons donc du gouvernement français qu’il respecte le droit international et cesse d’accueillir en France les responsables de ces tortures.
Nous demandons par ailleurs à toutes les grandes ONG de défense des droits de l’Homme et de l’Enfant de se mobiliser concrètement, et de déposer des plaintes auprès des tribunaux français au nom des victimes de ces tortures ou de leurs familles, dès qu’elles ont à connaître de tels cas.
Comme l’écrit Amnesty International : « Vous êtes révolté(e) par la torture, l’emprisonnement arbitraire, la pauvreté, la peine de mort, l’injustice, les expulsions forcées, l’impunité…Transformez votre indignation en action ! »
PLUS D’INFOS
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« Palestine, les chiffres clefs »
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« Rapport de Defence for Children International »
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« Rapport original de l’UNICEF en anglais»
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« Rapport du Ministère des Affaires étrangères britannique »
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« Vidéo : Libres dans la prison de Gaza » – Chris Denhond
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« Vidéo :« No Minor Matter » – court film de B’tselem
Vendredi 30 novembre 2012 « Agissons pour les enfants palestiniens prisonniers » à LYON 17h

Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien 29 novembre 2012
« Agissons pour les enfants palestiniens prisonniers »
Parmi les 4 600 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes (dont 27 parlementaires et le président du Conseil), plus de 200 sont des enfants.
La convention internationale des Droits de l’Enfant est bafouée !
La plupart sont arrêtés pour jets de pierre, bien que le motif de l’arrestation et les charges qui pèsent contre l’enfant ne lui soient pas communiquées. Ils sont arrêtés, détenus et jugés dans des conditions qui violent la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ratifiée par Israël. Ces enfant relèvent des tribunaux militaires. On estime que depuis l’année 2000, près de 7 500 enfants Palestiniens (entre 12 et 17 ans) ont été arrêtés et emprisonnés.

– Les arrestations ont le plus souvent lieu pendant la nuit. Les enfants sont amenés mains attachées et yeux bandés dans un lieu secret pour y être interrogés. Le transfert jusqu’à la prison israélienne est accompagné d’humiliations verbales et/ou physiques de la part des soldats. Ils ne sont accompagnés à aucun moment par leurs parents ou par un avocat.
– Les témoignages d’anciens prisonniers montrent que les interrogatoires donnent fréquemment lieu à des pressions physiques et psychologiques. Dans la majorité des cas les enfants détenus avouent, en général, avoir jeté des pierres. Et même s’ils revendiquent leur innocence, ils sont la plupart du temps contraints à plaider coupable ! Il arrive souvent que des enfants signent des documents en hébreu, qu’ils ne comprennent pas.
– Pendant leur détention ils sont traités comme des prisonniers adultes ; dans des conditions très dures, sans contacts physiques avec leurs parents, et privés d’enseignement de base.
Rassemblons nous :
le vendredi 30 novembre à 17h
Place Le Viste (rue de la République) Métro Bellecour
Apportons des bougies
Agissons pour :
– Garantir l’intégrité physique et psychologique de tous les enfants palestiniens arrêtés et détenus par Israël en mettant immédiatement fin à toute forme de tortures et de traitements cruels, inhumains ou dégradants conformément à la législation internationale.
– S’assurer que ces enfants lorsqu’ils sont arrêtés, jugés et détenus le soient dans des conditions respectant leurs droits et conformes aux normes internationalement reconnues.
ACAT (Action des Chrétiens Pour l’abolition de la Torture)
CCFD-TERRE SOLIDAIRE (Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement)
COLLECTIF 69 PALESTINE
SECOURS CATHOLIQUE
Adressez cette lettre à François Hollande
Lettre au Président de la République
Monsieur le Président de la République
Palais de l’Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Monsieur le Président,
Depuis le début de la seconde Intifada (en 2000), près de 7 500 enfants palestiniens (entre 12 et 17 ans) ont été arrêtés et emprisonnés. Plus de 200 enfants sont actuellement dans les prisons israéliennes. Comme le montrent plusieurs rapports d’ONG palestiniennes et israéliennesi ceux-ci sont arrêtés, détenus et jugés dans des conditions qui violent la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ratifiée par Israël.
Les arrestations ont le plus souvent lieu pendant la nuit. Les enfants sont amenés mains attachées et yeux bandés dans un lieu secret pour y être interrogés. Le transfert jusqu’à la prison israélienne est accompagné d’humiliations verbales et/ou physiques de la part des soldats. Ils ne sont accompagnés à aucun moment par leurs parents ou par un avocat.
Les témoignages d’anciens prisonniers montrent que les interrogatoires donnent fréquemment lieu à des pressions physiques et psychologiques. Dans la majorité des cas les enfants détenus avouent, en général, avoir jeté des pierres. Il arrive souvent que des enfants signent des documents en hébreu, qu’ils ne comprennent pas.
Dans les huit jours suivant leur arrestation, les enfants sont amenés devant une cour militaire où ils voient pour la 1ère fois leurs parents ou avocats. Dans 90% des cas, ils plaident coupables, seul moyen pour échapper au système militaire israélien. Pendant leur détention, l’enfant est privé de tout droit fondamental et du respect de sa dignité, comme l’accès à l’enseignement de base ou à un soutien psychologique. Bien après leur sortie de prison, les enfants continuent de vivre avec les séquelles de ces traitements.
Cette situation perdure en contravention de tous les textes internationaux applicables, dont la Convention Internationale des Droits de l’Enfant ratifiée par Israël.
Je vous demande, Monsieur le Président, d’intervenir auprès de l’Etat d’Israël en faveur de la libération des enfants prisonniers et d’agir pour :
Garantir l’intégrité physique et psychologique de tous les enfants palestiniens arrêtés et détenus par Israël en mettant immédiatement fin à toute forme de tortures et de traitements cruels, inhumains ou dégradants conformément à la législation internationale ;
S’assurer que ces enfants lorsqu’ils sont arrêtés, jugés et détenus le soient dans des conditions respectant leurs droits et conformes aux normes internationalement reconnues.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.
Nom, prénom :
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