Panneau indiquant la colonie de Mizpe Shalem

Les secrets cachés… des produits de beauté AHAVA

– Ce que leur publicité vous dit :

« Fidèles à notre philosophie de protection de la beauté et des ressources naturelles de la région, nous avons toujours entretenu une relation passionnée et bienveillante avec la mer morte en travaillant avec attention et respect le long de ses rives envoûtantes » …

– Ce que leur publicité vous cache :

• AHAVA fabrique ses produits cosmétiques dans les colonies de Mitzpe Shalem et de Kaliya en Palestine, en utilisant les minéraux de la Mer Morte.

Panneau indiquant la colonie de Mizpe Shalem
Panneau indiquant la colonie de Mizpe Shalem

• Bien qu’un tiers de la rive ouest de la Mer Morte soit située en Cisjordanie, Israël interdit l’accès au littoral et à ses ressources aux Palestiniens.

Carte de l'implantation de Ahava
Carte de l’implantation de Ahava
Carte de l'implantation de Ahava
Carte de l’implantation de Ahava

• La cour Internationale de Justice de la Haye a réaffirmé en 2004, l’illégalité de la construction des colonies de peuplement ce qui inclut la construction de sites industriels.

L’usine AHAVA existe donc en violation du Droit International.

Qu’attendent les autorités européennes et françaises pour interdire cette vente !

Citoyens, respectez le droit international n’achetez pas les produits Ahava et faites le savoir autour de vous !

Logo Boycott Ahava
Logo Boycott Ahava

Voir les actions menées sur Lyon



Lire l’article comment l’union européenne renforce les colonies israéliennes


Le boycott des produits Ahava est une action internationale qui a déjà obtenue plusieurs succès :

Fermeture du magasin-phare de la firme AHAVA à Londres, une chaîne pharmaceutique norvégienne a annoncé qu’elle stoppait la vente de ces produits …


Boycott Ahava en Begique


Boycott Ahava aux U.S.A

– Des dizaines de
vidéos
ont été publiées mettant en scène des actions de boycott dans différents pays.



UNE DOUBLE FRAUDE !

Les produits de beauté AHAVA portent la mention « made in Israël » et bénéficient à ce titre d’un tarif douanier préférentiel en raison de l’accord d’association U.E.-Israël entré en vigueur en 2000. Or son article 83 exclut les produits des colonies, des avantages fiscaux dont jouissent ceux du « territoire israélien ». Il s’agit donc d’une double fraude, au code du commerce français qui interdit la falsification des « règles d’origine » des produits et à la directive européenne du 11 mai 2005 « relative aux pratiques déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs » et d’une infraction douanière pour non paiement des taxes d’importation dues.


En mai 2010, l’association CAPJPO-EuroPalestine a assigné devant la justice la société SEPHORA (GROUPE LVMH), qui commercialise des produits de la marque AHAVA, issus de Cisjordanie occupée et plus précisément de la colonie israélienne « Mitzpe Shalem ».


Le vol par Ahava des ressources naturelles palestiniennes enfin étalé au grand jour – 18 mai 2011

En utilisant la boue extraite dans une zone occupée, la société viole le
droit humanitaire international (les lois relatives aux occupations de
territoires), qui interdit le pillage des ressources naturelles des
territoires sous occupation.

Après des années de dénégations vigoureuses de la part des Laboratoires Ahava de la Mer Morte, société israélienne de cosmétiques qui a sa principale usine de production dans une colonie illégale en Cisjordanie, il est établi par des preuves écrites qu’ils violent le droit international en volant les ressources palestiniennes.

Ces documents ont été récemment découverts par Who Profits, un projet de recherche de la Coalition israélienne pour la paix, qui documente sur l’activité commerciale et industrielle dans l’occupation israélienne des territoires palestiniens et syriens.

Avant cette manifestation de la preuve, les représentants d’Ahava ont
prétendu à maintes reprises que la société ne faisait pas usage des
ressources naturelles de la Cisjordanie : « La boue et les matériaux
utilisés pour les produits cosmétiques Ahava ne sont pas extraits dans
une zone occupée. Les minerais proviennent de la partie israélienne de la mer Morte qui est incontestée au niveau international » (1).

Les dernières conclusions apportent la preuve que la société a bien reçu une licence pour l’excavation de minéraux en 2004, par l’Administration civile israélienne qui représente le gouvernement israélien en Cisjordanie occupée, et que le site d’exploitation sur la rive occupée du nord de la mer Morte est actuellement en activité.

En utilisant la boue extraite dans une zone occupée, la société viole le
droit humanitaire international (les lois relatives aux occupations de
territoires), qui interdit le pillage des ressources naturelles des
territoires sous occupation.

La société ne s’est pas encore remise de son revers en relations
publiques suite au rapport explosif publié (2) le 5 mai dernier par
B’Tselem, l’une des principales organisations israéliennes de défense
des droits de l’homme, qui qualifie Ahava de profiteur de l’occupation.

Les représentants d’Ahava n’ont pas encore répondu au rapport de
B’Tselem, et la réputation de la société est aujourd’hui encore plus
entachée par cette preuve écrite qui étale au grand jour ses violations
du droit international.


Lire sur le site « Who Profits »


Traduction de l’article de l’association israélienne « Who Profits »


Boycott Désinvestissement et Sanctions
Boycott Désinvestissement et Sanctions
www.bdsfrance.org.