Contre la venue de Shimon Pérès à Paris : Rassemblement vendredi 8 mars à 18h30
Ci-dessous communiqués condamnant la venue de Shimon Pères en France avec lesquesl s’associe le collectif 69 de soutien au peuple Palestinien.
(Rappelons nous de l’accueil que nous lui avons fait à Lyon le 12 mars 2008 : )
– Nous, solidaires de la cause palestinienne, condamnons avec force la venue du président israélien Shimon Pères sur le sol français.
En effet, par l’acceptation de cette visite officielle, la France encourage un régime qui multiplie les violations quotidiennes à l’encontre du peuple palestinien : occupation, colonisation, maintien sur toute la Palestine historique d’une véritable situation d’apartheid etc…
En outre, nous apprenons que l’un des buts de sa visite est de convaincre l’Europe de considérer le Hezbollah comme organisation terroriste. Il est impensable pour nous que l’Europe ou la France se laissent dicter leur politique extérieur par qui que ce soit, a fortiori quand il s’agit d’un criminel de guerre .
Du fait de son implication politique au sein de différents gouvernements israéliens puis en tant que Président de l’état hébreu, Shimon Pères concentre une grande part de responsabilité dans les crimes de guerre commis par Tsahal, notamment en Palestine et au Liban. Ce fut le cas lorsqu’il était premier ministre en 1996, l’armée israélienne bombarde alors le camp de casques bleus de Cana, au Sud-Liban, où des civils s’étaient réfugiés. Bilan : 100 morts, quasi-exclusivement des femmes, des enfants et des vieillards.
Une autre attaque est lancée sur Gaza en décembre 2008 – janvier 2009 pendant laquelle sont utilisés des munitions à fragmentation, des bombes au phosphore blanc et d’autres sortes d’armes illégales… Cette agression fera plus de 1400 morts. Shimon Pères a bel et bien du sang sur les mains.
Pour le respect de la dignité humaine et contre l’accueil de criminels sur notre territoire, nous disons expressément :
Non à la venue de criminels de guerre !
Pas de coopération avec l’occupation israélienne !
Rassemblement
Vendredi 8 mars à 18h30 Place Jacques Bainville, en face de la Rue de Solférino, près du siège du PS, (métro Solférino)
Premiers signataires : Génération Palestine (GP), L’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), Campagne Civile Internationale pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP), Le collectif Judéo-arabe pour la Palestine, Le Mouvement Politique d’Education Populaire (M’PEP), Le Collectif des Musulmans de France (CMF), L’Alliance for Freedom and Dignity (AFD), L’Union Générale des Etudiants de Palestine (GUPS), L’Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
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Non, Shimon Peres n’est pas le bienvenu en France !
Le président israélien Shimon Peres a entamé une tournée en Europe qui le mènera le 8 mars à Paris où il rencontrera François Hollande. Il se proposerait, entre autres, de convaincre l’Union Européenne d’inscrire le Hezbollah, mouvement chiite libanais, sur la liste des organisations terroristes et bien sûr de plaider pour le renforcement des liens Israël-UE.
Shimon Peres a toujours bénéficié en France d’un traitement bienveillant de la part des médias le présentant comme un artisan de la paix. Réputation parfaitement usurpée pour celui qui fut un des pères de la bombe atomique israélienne, le responsable du massacre de Cana en 1996 et un Premier ministre toujours prisonnier de considérations sécuritaires à courte vue, et artisan zélé de ce « contre-terrorisme » crûment dévoilé dans le documentaire « The Gatekeepers ».
Ce piètre détenteur du prix Nobel de la Paix, cherche à masquer ce qu’est la politique israélienne aujourd’hui : une menace grave pour la paix et la stabilité du Proche-Orient. En le recevant sans mettre en cause cette politique, le Président de la République donnerait un très mauvais signal de politique internationale.
La France doit au contraire dire clairement qu’elle n’accepte ni la poursuite de la colonisation et l’occupation, ni l’impunité pour les exactions et les crimes commis en Palestine occupée. Elle doit les sanctionner comme l’y invitent le rapport du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et celui des chefs de mission diplomatique de l’UE en poste à Jérusalem et Ramallah.
Ne pas le faire serait une fois de plus donner le feu vert à une fuite en avant suicidaire et lourde de menaces pour la paix.
Le BN de l’AFPS