40 jours de grève de la faim : détérioration de la santé de nombreux détenus : SOLIDARITE !

Le Comité National palestinien BDS appelle ses soutiens à engager une action urgente au 40ème jour de la Grève pour la Dignité (vendredi 26 mai) .

Des centaines de prisonniers politiques palestiniens approchent maintenant de leur critique sixième semaine de grève de la faim et ils ont lancé un appel urgent à la solidarité internationale. Alors qu’il atteignent le 26 mai le 40ème jour de leur courageuse Grève pour la Dignité, le Comité National palestinien BDS (BNC) appelle à l’intensification des campagnes mondiales de Boycott, Désinvestissement et Sanctions pour amplifier les réclamations justes et légitimes des prisonniers.

Lire l’appel


Suite à la dégradation de leur état de santé d’une façon dangereuse, 300 prisonniers Palestiniens viennent d’être transférés dans des hôpitaux israéliens a déclaré la responsable du Club des prisonniers relayant un information diffusée par l’afp ce 26 mai 2017


le CICR (Croix rouge internationale) s’inquiète du sort des détenus palestiniens en grève de la faim

L’inquiétude de la Croix-Rouge, concernant le sort des prisonniers palestiniens en grève de la faim, grandit. Alors que 1 000 à 1 500 d’entre eux ont cessé de s’alimenter depuis 39 jours, le CICR estime que le mouvement est désormais entré dans une phase critique. Plusieurs dizaines de détenus ont d’ailleurs été hospitalisés ces derniers jours.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil

L’Autorité pénitentiaire israélienne garde le silence sur cette grève de la faim. Mais des organisations palestiniennes, elles, évoquent désormais une détérioration de la santé de nombreux détenus participant au mouvement et l’hospitalisation ces derniers jours de dizaines d’entre eux. Le Comité international de la Croix-Rouge s’inquiète également de la durée de cette grève de la faim.

Dans un communiqué, il indique que ses médecins ont pu rendre visite à tous les détenus ayant cessé de s’alimenter. Ils suivent leur situation de près, assure le CICR. Et le chef de la santé de l’antenne locale de l’organisation dit désormais craindre « de potentielles conséquences irréversibles sur la santé » des grévistes. « D’un point de vue médical, nous entrons dans une phase critique » poursuit-il.

Le CICR appelle donc « toutes les parties » à trouver une solution afin d’éviter ces dégâts irréversibles ou même la perte de vies humaines. Mais selon l’un des meneurs de cette grève de la faim, Karim Younes, les autorités pénitentiaires israéliennes demandent la fin du mouvement avant que les revendications ne soient discutées. Dans un message délivré par son frère, avocat, le plus ancien détenu palestinien assure, lui, que la grève se poursuivra tant que les revendications ne seront pas satisfaites.

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