BNP Paribas doit se désinvestir de la colonisation israélienne !
Bien que BNP Paribas communique régulièrement sur les droits humains et promeuve les « investissements éthiques », la réalité semble être moins rose. Dans le rapport de la coalition internationale DBIO « Don’t Buy Into Occupation » il apparaît que BNP Paribas a financé ces dernières années des entreprises opérant dans des colonies israéliennes illégales en territoire palestinien occupé pour un montant de 20,64 milliards de dollars.
La construction et l’expansion des colonies israéliennes constituent une violation du droit international. Les colonies ont été condamnées comme des crimes de guerre, sont à l’origine de nombreuses violations des droits humains et constituent un élément central du régime d’apartheid israélien.
Les institutions financières qui soutiennent les entreprises actives dans les colonies portent une lourde responsabilité. Selon les Nations Unies, les institutions financières telles que BNP Paribas ont une « capacité inégalée » d’influencer les entreprises commerciales et de progresser dans la mise en œuvre des Principes directeurs des Nations Unies.
Or, au contraire, l’argent de BNP rend possibles les violations des droits humains commises dans le cadre de la colonisation israélienne. Il appartient donc à BNP Paribas d’user de son influence pour que les entreprises dans lesquelles elle investit respectent le droit international.
Rapport « Dévoiler les flux financiers dans les colonies israéliennes illégales »
La coalition DBIO est une initiative conjointe entre 25 organisations palestiniennes, régionales et européennes basées en Belgique, en France, en Irlande, aux Pays-Bas, en Norvège, en Espagne et au Royaume-Uni. Pour la France, la coordination est assurée par l’AFPS en lien avec la FIDH.
La coalition a pour objectif d’enquêter et de mettre en lumière les relations financières entre les entreprises commerciales impliquées dans la colonisation israélienne illégale du territoire palestinien occupé et les institutions financières européennes. Après plusieurs mois, cette enquête s’est concrétisée par la publication le 29 septembre 2021 d’un rapport
« Dévoiler les flux financiers dans les colonies israéliennes illégales ».