Marche Internationale pour la liberté de Gaza. 31 Décembre 2009 – 1 janvier 2010
Juillet 2009, des personnalités états uniennes proposent de mettre en place une Marche pour briser le siège de la bande de Gaza. L’appel est repris par des organisations du monde entier.
Septembre 2009, les organisations de la société civile palestinienne (PNGO, BDS Movement) rejoignent l’appel en précisant leurs objectifs. L’appel est officiellement soutenu et une demande claire est faite à leurs partenaires de participer à cette marche. L’organisation américaine Code Pink prend en charge la coordination de l’action.
La Marche aura lieu le 31 décembre, une année après l’attaque militaire ; elle se déroulera à l’intérieur de la bande de Gaza mais aussi à l’intérieur d’Israël où elle sera coordonnée par les organisations d’anticolonialistes Israéliens et par les organisations de Palestiniens d’Israël (Coalition de 48). A l’heure actuelle, plus de 2000 citoyens de plus de 30 pays et de tous les continents ont répondu présents. L’initiative est soutenue par plus de 200 organisations à travers le monde et par des personnalités dont Tariq Ali, Mustafa Barghouti, Omar Barghouti, Tony Ben, Noam Chomsky, John Dugard, Jeff Halper, Naomi Klein, Howard Zinn et d’autres…
La CCIPPP, GP, l’AFPS et le NPA, qui sont en charge de la coordination de la marche au nom des organisations du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signataires de l’appel à la marche, ont rejoint l’appel quand les Palestiniens l’ont rejoint, en effet, nous répondons à leur demande. Ce n’est pas à nous de décider quelle forme d’actions serait la plus efficace sur place.
Aujourd’hui, nous pouvons dire que la marche se fait dans un cadre très large et nous pensons donc qu’il y aura de nombreuses personnes qui iront à Gaza. Pour notre part, notre groupe de travail est en coordination avec des homologues européens dans le cadre de ECCP (Coordination des comités Européens pour la Palestine), elle-même en coordination avec Code Pink.
Le 31 décembre, se rejoindront donc deux marches pour briser le blocus imposé par Israël aux Palestiniens de la bande de Gaza, l’une partira de l’intérieur de Gaza après passage du poste « frontière de Rafah », l’autre sera au départ de Jérusalem. Cette convergence mettra en évidence de la question de la continuité territoriale entre la Bande de Gaza et la Cisjordanie – Jérusalem.
Des lyonnais participent à cette marche, si vous êtes intéressés contactez le collectif 69
Appel pour se joindre à la « « Gaza Freedom March »
Marche Internationale pour la liberté de Gaza. 31 Décembre 2009 – 1 janvier 2010
Voilà maintenant deux ans que Gaza vit sous blocus. Ce blocus a été qualifié par Richard Falk comme étant un “crime génocidaire”. Richard Falk, n’est ni un militant du Hamas, ni un activiste pro palestinien, il est l’envoyé spécial du comité des droits de l’homme de l’ONU.
La logique de la punition collective qu’Israël applique au peuple palestinien, et en particulier aux habitants de Gaza, suite à l’élection du Hamas ne connaît pas de limite. Ainsi, il y a un an tout juste, et pendant 3 semaines, Israël a mené une agression d’une rare violence contre la bande de Gaza, n’épargnant rien ni personne, pas même des écoles de l’ONU. L’armée israélienne a utilisé des armes interdites comme les bombes au phosphore ou encore le DIME. L’ONU a constitué un comité d’enquête dirigé par le juge sud-africain Richard Goldstone qui a produit un volumineux rapport qualifiant de « crimes de guerre » les exactions commises par l’armée israélienne à Gaza. Ce rapport invite même les Nations Unies à constituer un groupe de juristes pour statuer sur une qualification de « crime contre l’humanité », l’agression contre Gaza. « Crime contre l’humanité » est la qualification suprême dans le droit international, et pourtant… − l’Europe, la France notamment, et les Etats-Unis continuent de soutenir le blocus contre Gaza, − l’Europe, la France notamment, ne jugent pas bon de poursuivre les criminels de l’armée israélienne et leurs donneurs d’ordre du gouvernement israélien
Il apparaît de la manière la plus flagrante que la France, l’Europe et tous les états qui se proclament du dit « monde libre », pratiquent encore et toujours la double mesure. Il apparaît clairement que ces états préfèrent soutenir l’impunité et protéger les criminels de guerre plutôt que d’œuvrer à appliquer la justice. Il apparaît clairement que ces états, au rang desquels la France, ne sont pas prêts à reconnaître aux Palestiniens leurs droits légitimes les plus élémentaires, et ne cherchent qu’à obtenir leur soumission pure et simple.

Gaza – Jérusalem
Face à ce déni et cette injustice absolue, nous, citoyens et organisations épris d’une justice véritable, et œuvrant pour l’égalité entre les Hommes d’où qu’ils viennent, nous nous inscrivons et vous appelons à nous rejoindre dans la grande Marche pour la liberté, « Gaza Freedom March » initiée par nos camarades des Etats-Unis et visant à rompre le siège de Gaza, à dénoncer les crimes commis par Israël, et exprimer notre solidarité concrète avec les Palestiniens.
– Un premier groupe se joindra, avec l’ensemble des délégations internationales et égyptiennes à la marche qui rejoindra Gaza par l’Égypte le 31 Décembre 2009.
Puis, nous participerons tou-te-s à la grande marche qui aura lieu le 1er janvier 2010 et tentera de rentrer par Rafah pour traverser la bande de Gaza et se rendre à Jérusalem, le cœur de la Palestine.
– Un deuxième groupe se joindra à la Marche depuis Jérusalem vers Gaza, organisée par le mouvement anti-colonialiste israélien et des organisations des Palestiniens de 48, au moment où la pression israélienne sur Jérusalem s’accentue.
ECCP, la coordination européenne des comités pour la Palestine, se charge de coordonner toutes les délégations européennes : il y aura des départs depuis l’Italie, la Belgique, l’Espagne et d’autres.
Nous participerons plus largement à des initiatives de solidarité sur plusieurs jours, selon un programme qui sera finalisé avec nos partenaires palestiniens, égyptiens et internationaux en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain, notamment avec des paysans de Gaza empêchés de se rendre sur leurs terres. Pour cela des groupes cohérents et restreints devront être formés.
Si l’entrée par Rafah depuis la frontière égyptienne se trouve impossible, et elle n’est pas garantie, nous proposerons avec nos camarades égyptiens, un programme alternatif à Al Arish (la ville frontière égyptienne) qui consistera à tenir un forum ouvert, pour une mise en perspective des mobilisations de chacun, et de chaque groupe du mouvement de solidarité international, notamment sur la question BDS.
Les groupes seront constitués de militant-e-s et de personnalités médicales, associatives, syndicales, politiques, ainsi que des artistes et des intellectuels.
Partenaires
Co-organisateurs : CCIPPP, Génération Palestine, AFPS, NPA
– France (signataires de l’appel) : AFD (Alliance for Freedom and Dignity), CCIPPP, CMF, CPPI Saint-Denis (Collectif Paix Palestine Israël), La Courneuve-Palestine, droit solidarité, les Femmes en noir de Caen, FTCR, Génération Palestine, MRAP, NPA, LIFPL/WILPF-France, SOLIDARITE PALESTINE 18°, UJFP
– Palestine : le principal est le PCHR (2 noms connus, dont vice-président de la FIDH) qui a quelques bureaux dans Gaza, et entretient de bonnes relations avec le Hamas, par son bon travail de terrain, même si issu du mouvement national traditionnel palestinien; le PMRC regroupe des centres médicaux, très sollicité pendant l’agression à Gaza, le PARC (Palestinian Non Governomental Organisation Network), BDS Movement
– Israël : Alternative Information Center, Anarchistes Contre le mur, Coalition des Palestiniens d’Israël (Ittijah)
– Europe : ECCP (Coordination des comités Européens pour la Palestine) et ses membres
– États-unis : Codepink

Juillet 2009, des personnalités états uniennes proposent de mettre en place une Marche pour briser le siège de la bande de Gaza. L’appel est repris par des organisations du monde entier.
Septembre 2009, les organisations de la société civile palestinienne (PNGO, BDS Movement) rejoignent l’appel en précisant leurs objectifs. L’appel est officiellement soutenu et une demande claire est faite à leurs partenaires de participer à cette marche. L’organisation américaine Code Pink prend en charge la coordination de l’action.
La Marche aura lieu le 31 décembre, une année après l’attaque militaire ; elle se déroulera à l’intérieur de la bande de Gaza mais aussi à l’intérieur d’Israël où elle sera coordonnée par les organisations d’anticolonialistes Israéliens et par les organisations de Palestiniens d’Israël (Coalition de 48). A l’heure actuelle, plus de 2000 citoyens de plus de 30 pays et de tous les continents ont répondu présents. L’initiative est soutenue par plus de 200 organisations à travers le monde et par des personnalités dont Tariq Ali, Mustafa Barghouti, Omar Barghouti, Tony Ben, Noam Chomsky, John Dugard, Jeff Halper, Naomi Klein, Howard Zinn et d’autres…
La CCIPPP, GP, l’AFPS et le NPA, qui sont en charge de la coordination de la marche au nom des organisations du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signataires de l’appel à la marche, ont rejoint l’appel quand les Palestiniens l’ont rejoint, en effet, nous répondons à leur demande. Ce n’est pas à nous de décider quelle forme d’actions serait la plus efficace sur place.
Aujourd’hui, nous pouvons dire que la marche se fait dans un cadre très large et nous pensons donc qu’il y aura de nombreuses personnes qui iront à Gaza. Pour notre part, notre groupe de travail est en coordination avec des homologues européens dans le cadre de ECCP (Coordination des comités Européens pour la Palestine), elle-même en coordination avec Code Pink.
Le 31 décembre, se rejoindront donc deux marches pour briser le blocus imposé par Israël aux Palestiniens de la bande de Gaza, l’une partira de l’intérieur de Gaza après passage du poste « frontière de Rafah », l’autre sera au départ de Jérusalem. Cette convergence mettra en évidence de la question de la continuité territoriale entre la Bande de Gaza et la Cisjordanie – Jérusalem.
Des lyonnais participent à cette marche, si vous êtes intéressés contactez le collectif 69
Appel pour se joindre à la « « Gaza Freedom March »
Marche Internationale pour la liberté de Gaza. 31 Décembre 2009 – 1 janvier 2010
Voilà maintenant deux ans que Gaza vit sous blocus. Ce blocus a été qualifié par Richard Falk comme étant un “crime génocidaire”. Richard Falk, n’est ni un militant du Hamas, ni un activiste pro palestinien, il est l’envoyé spécial du comité des droits de l’homme de l’ONU.
La logique de la punition collective qu’Israël applique au peuple palestinien, et en particulier aux habitants de Gaza, suite à l’élection du Hamas ne connaît pas de limite. Ainsi, il y a un an tout juste, et pendant 3 semaines, Israël a mené une agression d’une rare violence contre la bande de Gaza, n’épargnant rien ni personne, pas même des écoles de l’ONU. L’armée israélienne a utilisé des armes interdites comme les bombes au phosphore ou encore le DIME. L’ONU a constitué un comité d’enquête dirigé par le juge sud-africain Richard Goldstone qui a produit un volumineux rapport qualifiant de « crimes de guerre » les exactions commises par l’armée israélienne à Gaza. Ce rapport invite même les Nations Unies à constituer un groupe de juristes pour statuer sur une qualification de « crime contre l’humanité », l’agression contre Gaza. « Crime contre l’humanité » est la qualification suprême dans le droit international, et pourtant… − l’Europe, la France notamment, et les Etats-Unis continuent de soutenir le blocus contre Gaza, − l’Europe, la France notamment, ne jugent pas bon de poursuivre les criminels de l’armée israélienne et leurs donneurs d’ordre du gouvernement israélien
Il apparaît de la manière la plus flagrante que la France, l’Europe et tous les états qui se proclament du dit « monde libre », pratiquent encore et toujours la double mesure. Il apparaît clairement que ces états préfèrent soutenir l’impunité et protéger les criminels de guerre plutôt que d’œuvrer à appliquer la justice. Il apparaît clairement que ces états, au rang desquels la France, ne sont pas prêts à reconnaître aux Palestiniens leurs droits légitimes les plus élémentaires, et ne cherchent qu’à obtenir leur soumission pure et simple.
Gaza – Jérusalem
Face à ce déni et cette injustice absolue, nous, citoyens et organisations épris d’une justice véritable, et œuvrant pour l’égalité entre les Hommes d’où qu’ils viennent, nous nous inscrivons et vous appelons à nous rejoindre dans la grande Marche pour la liberté, « Gaza Freedom March » initiée par nos camarades des Etats-Unis et visant à rompre le siège de Gaza, à dénoncer les crimes commis par Israël, et exprimer notre solidarité concrète avec les Palestiniens.
– Un premier groupe se joindra, avec l’ensemble des délégations internationales et égyptiennes à la marche qui rejoindra Gaza par l’Égypte le 31 Décembre 2009.
Puis, nous participerons tou-te-s à la grande marche qui aura lieu le 1er janvier 2010 et tentera de rentrer par Rafah pour traverser la bande de Gaza et se rendre à Jérusalem, le cœur de la Palestine.
– Un deuxième groupe se joindra à la Marche depuis Jérusalem vers Gaza, organisée par le mouvement anti-colonialiste israélien et des organisations des Palestiniens de 48, au moment où la pression israélienne sur Jérusalem s’accentue.
ECCP, la coordination européenne des comités pour la Palestine, se charge de coordonner toutes les délégations européennes : il y aura des départs depuis l’Italie, la Belgique, l’Espagne et d’autres.
Nous participerons plus largement à des initiatives de solidarité sur plusieurs jours, selon un programme qui sera finalisé avec nos partenaires palestiniens, égyptiens et internationaux en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain, notamment avec des paysans de Gaza empêchés de se rendre sur leurs terres. Pour cela des groupes cohérents et restreints devront être formés.
Si l’entrée par Rafah depuis la frontière égyptienne se trouve impossible, et elle n’est pas garantie, nous proposerons avec nos camarades égyptiens, un programme alternatif à Al Arish (la ville frontière égyptienne) qui consistera à tenir un forum ouvert, pour une mise en perspective des mobilisations de chacun, et de chaque groupe du mouvement de solidarité international, notamment sur la question BDS.
Les groupes seront constitués de militant-e-s et de personnalités médicales, associatives, syndicales, politiques, ainsi que des artistes et des intellectuels.
Partenaires
Co-organisateurs : CCIPPP, Génération Palestine, AFPS, NPA
– France (signataires de l’appel) : AFD (Alliance for Freedom and Dignity), CCIPPP, CMF, CPPI Saint-Denis (Collectif Paix Palestine Israël), La Courneuve-Palestine, droit solidarité, les Femmes en noir de Caen, FTCR, Génération Palestine, MRAP, NPA, LIFPL/WILPF-France, SOLIDARITE PALESTINE 18°, UJFP
– Palestine : le principal est le PCHR (2 noms connus, dont vice-président de la FIDH) qui a quelques bureaux dans Gaza, et entretient de bonnes relations avec le Hamas, par son bon travail de terrain, même si issu du mouvement national traditionnel palestinien; le PMRC regroupe des centres médicaux, très sollicité pendant l’agression à Gaza, le PARC (Palestinian Non Governomental Organisation Network), BDS Movement
– Israël : Alternative Information Center, Anarchistes Contre le mur, Coalition des Palestiniens d’Israël (Ittijah)
– Europe : ECCP (Coordination des comités Européens pour la Palestine) et ses membres
– États-unis : Codepink