Conférence de Michèle Sibony « Antisionisme, une histoire juive » VIDEO

Michèle Sibony est Militante de l’Union juive française pour la paix (UJFP)

présentera le livre antisionisme une histoire juive Mardi 12 mars 2024 18h
à la Bourse du travail de Lyon
salle des Congrès 1er étage

https://www.facebook.com/events/804137218422419/
Antisionisme, une histoire juiveTextes choisis par Béatrice Orès, Michèle Sibony et Sonia Fayman édition Syllepse, Paris, 2023
En rassemblant et en présentant des textes dont les plus anciens remontent à la fin du XIXe siècle et les plus récents à ces dernières années, les auteures de ce recueil, membres actives de l’Union juive française pour la paix (UJFP), entendent réparer un déni d’histoire, une « forme de révisionnisme », qui a cherché à effacer toute trace de la longue tradition juive, religieuse ou séculière, d’opposition non au droit des Juifs à vivre en Palestine, mais à l’idée d’État-nation du peuple juif, telle que l’a défini la loi israélienne en 2018. Les matériaux rassemblés sont extrêmement divers et émanent de personnalités aussi différentes que le rabbin américain Isaac Mayer Wise, Karl Kraus, Léon Trotski, Moshe Menuhin – le père du célèbre violoniste –, Hannah Arendt, Judith Butler et beaucoup d’autres. Il ne s’agit pas seulement de rappeler la tradition juive diasporique antinationaliste, et les courants assimilationniste ou anti-impérialiste de l’antisionisme, mais de montrer qu’il est possible d’envisager un après-sionisme, avec la construction d’un État commun.

Le signe d’égalité placé entre les termes «antisionisme» et «antisémitisme» constitue un véritable déni d’histoire, une forme de révisionnisme qui veut effacer toute trace de la longue tradition juive, religieuse ou séculière, d’opposition à l’idée d’État-nation juif. Les coordinatrices de l’ouvrage rappellent, documents historiques à l’appui, que l’antisionisme traverse le judaïsme et la judéité

Michèle Sibony Michèle Sibony est une militante pacifiste qui œuvre pour la paix au Proche-Orient. Elle a vécu 4 ans en Israël, et elle est aujourd’hui porte-parole de l’UJFP (Union juive française pour la paix) dont elle a aussi été vice-présidente par le passé.