Ci-dessous quelques éléments recueillis, qui n’ont pas la prétention de résumer la conférence …

Après trois témoignages de personnes ayant participé à la marche internationale pour la liberté de Gaza (Gaza Freedom March), devant plus de 150 personnes, Michel Warschawski intervient.

Ce qui s’est passé à Gaza l’année dernière, ce n’est pas « plomb durci », ce n’est certainement pas une guerre, c’est « crime et châtiment ».

Crime par l’acharnement contre une population civile réfugiée pour la deuxième, voire la troisième fois. Par le blocus imposé à une population privée de tout;

Châtiment car les responsable israéliens seront jugés par l’histoire et par les tribunaux … dans 5 ans, dans 10 ans … En mars prochain, ils seront jugés de façon symbolique et morale par le tribunal Russel à Barcelone.

Après avoir développé son analyse des raisons (ou déraisons) qui ont poussé Israël à un tel massacre, caractérisé le gouvernement actuel comme un gouvernement de voyous, constaté la faiblesse de l’opposition israélienne et l’isolement de plus en plus profond de la société israélienne sur une « planète à part », le conférencier aborde la campagne boycott.

La campagne « Boycott Désinvestissement Sanction » engagée depuis 2005, permet à chacun d’agir,  » chacun à sa manière selon son niveau de conscience et son niveau de colère » et de porter des coups réels au colonialisme israélien. Cette campagne est à construire dans la durée. Il ne s’agit pas de boycotter les individus mais ce qui représente l’Etat d’Israël.

Cette campagne a un écho en Israël même.

Enfin, un riche débat est engagé avec la salle …