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NB : Sur la carte ci-jointe les parties en violet représentent des colonies israéliennes.

– Veolia n’est pas seulement impliquée dans le projet de tramway israélien illégal pour relier des colonies israéliennes à Jérusalem, la société possède et exploite aussi (par le biais de ses filiales), et comme confirmé ci-dessous, l’infâme décharge de Tovlan (en Cisjordanie, sur le Jourdain, à une vingtaine de km au nord de Jéricho), qui traite les déchets israéliens sur la terre palestinienne occupée en violation directe du droit international.

– YARV Sherutei Noy 1985 est une filiale de Veolia qui a remporté un appel d’offre pour le service de collectes de déchets des bases FDI (FOI forces d’occupation israéliennes) dans la vallée du Jourdain.

– Le 10 octobre 2011, l’Administration civile israélienne a répondu à une demande datant d’un mois de Who Profits en application de la loi sur la Liberté de l’information. La demande concerne le site de la décharge de déchets de Tovlan – un site de traitement des déchets exploité par Veolia dans la vallée du Jourdain occupée. Des recherches antérieures menées par le collectif LiveSource avaient indiqué que les déchets transférés sur la décharge provenaient de l’intérieur d’Israël. La réponse de l’Administration civile le confirme officiellement et explique que c’est Veolia qui est responsable du transfert des déchets israéliens sur le site de la société dans les Territoires palestiniens occupés.

– Veolia est une multinationale à base française opérant dans les domaines de l’eau, de la gestion des déchets, de l’énergie et des services de transports. Grâce à ses filiales, Veolia est impliquée dans l’opération du tramway à Jérusalem – un projet destiné à relier la ville de Jérusalem aux colonies illégales tout autour. En plus, la société exploite les services d’autobus vers les colonies israéliennes en Cisjordanie, desservant la route 443, appelée la « route de l’apartheid » car les Palestiniens ont l’interdiction d’y circuler sur presque tous ses tronçons.

– Par le biais de sa filiale Veolia Environmental Israel (qui a acheté TMM Integrated Recycling Services), la société possède et exploite la décharge de Tovlan dans la vallée du Jourdain occupée. Les déchets transférés à la décharge proviennent des usines de recyclage de l’intérieur d’Israël et des colonies de Cisjordanie. La société se sert de terres et de ressources naturelles palestiniennes saisies pour les besoins des civils israéliens des deux côtés de la Ligne verte. En vertu du droit international, Israël n’a aucun droit d’utiliser la terre d’un territoire occupé au profit unique de sa propre population civile et, par conséquent, la société peut être considérée comme complice des violations alléguées d’Israël du droit international.


– Bien qu’elle ait perdu des milliards de dollars de contrats dans le monde entier (en particulier au Royaume-Uni, en Suède et en Irlande) et qu’elle ait dû fermer des magasins dans de nombreux pays, grâce à la campagne BDS et à d’autres facteurs, Veolia n’a toujours pas mis fin à sa complicité dans les violations graves par Israël du droit international. Elle pourrait avoir à supporter la perte de nouveaux contrats lucratifs notamment aux États-Unis, la mettant encore plus sur le gril. Alors, ses actionnaires auront à réfléchir.

http://www.info-palestine.net/

http://www.plateforme-palestine.org/

NB : Dans les 58 communes du Grand Lyon, l’Eau distribuée par Veolia et la SDEI est une des plus chères de France.

L’eau est un bien commun, un bien public. En 2015 – date de fin du contrat avec Veolia et SDEI – les élu-es du Grand Lyon devront se prononcer pour un retour en gestion publique directe.

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