Parrainer un prisonnier palestinien

Le parrainage de prisonnier Palestinien est une démarche de solidarité simple mais particulièrement porteuse d’espoir pour les prisonniers.
Lors de l’incarcération de Salah Hamouri, vous avez été nombreux à lui envoyer des courriers. Il l’a répété depuis sa sortie : « Votre solidarité a été le pont de l’espoir pour moi ». Un moyen de s’évader, un soutien venu de plusieurs milliers de kilomètres, qui renforce le moral des prisonniers.
Aujourd’hui, plus de 4660 prisonniers palestiniens sont actuellement détenus en Israël, et parmi eux on recense :
– 285 Détentions administratives
– 210 Enfants prisonniers, dont 34 de moins de 16 ans
– 20 Membres du Conseil législatif palestinien
– 120 Prisonniers pré-Oslo
L’opération « Parrainer un prisonnier politique palestinien »
L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) lance une ambitieuse opération de solidarité intitulée « Parrainer un prisonnier politique palestinien », sous l’égide d’un grand parrain de choix : Salah Hamouri, notre jeune compatriote franco-palestinien qui a recouvré la liberté le 18 décembre dernier, après une mascarade judiciaire et sept années d’emprisonnement dans les geôles israéliennes.
Cette démarche de solidarité vise à la fois à mobiliser et à sensibiliser sur cette question en France, mais aussi à exprimer une solidarité concrète envers les prisonniers. Elle consiste en deux volets simples:
1- Ecrire mensuellement à un prisonnier politique palestinien sachant que les prisonniers ne peuvent répondre (ils n’ont droit qu’à deux courriers par mois pour une destination locale).
L’idéal est de rédiger les courriers en anglais ou en arabe, mais si cela vous est impossible, vous pouvez bien sûr les écrire en Français.
2- Interpeller élus et médias sur la situation des prisonniers palestiniens.
Si vous souhaitez parrainer un (ou une) prisonnier(e), il vous suffit de vous inscrire sur le site de l’AFPS :
Rappelons que parmi le large éventail de violations commises par Israël, les plus insoutenables sont :
– Le jugement par des tribunaux militaires israéliens sans enquête préalable, sans comparution devant un juge ; La détention administrative, qui permet la détention pour des périodes de six mois indéfiniment renouvelables, sans inculpation, sans charges, et sans procès ;
– Le maintien en détention d’une partie des prisonniers dont la libération était une condition des accords d’Oslo;
– Les conditions inhumaines de détention des prisonniers, au mépris des règles établies par la quatrième Convention de Genève : interdiction de visites, isolement, interdiction d’accès à l’éducation, négligence médicale;
– La torture et les mauvais traitements infligés aux prisonniers, qui sont contraires à l’article 5 de la déclaration universelle des droits de l’homme, à l’article 7 du pacte international relatif aux droits civils et politiques et à la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ;
– Le traitement des mineurs (moins de 18 ans) (articles 37b et 37c de la convention internationale pour les droits de l’enfant). Même si le cas des enfants prisonniers a suscité l’indignation de la part de la communauté internationale, les pratiques carcérales et d’arrestation persistent.