#FreeAhmadSaadat Libérez Ahmad Sa’adat et tou.te.s les prisonnier.e.s palestinien.ne.s

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Ahmad Saadat (arabe : احمد سعدات) est un dirigeant du mouvement de libération nationale palestinien (né en 1953 à Al-Bira, Cisjordanie) En 1967, il adhère au mouvement des étudiants du FPLP et devient membre du FPLP (Front populaire de libération de la Palestine)[1] en 1969. Ahmad Sa’adat devient secrétaire général emprisonné du FPLP. Il a été condamné à 30 ans de prison par Israël le 25 décembre 2008 après avoir été violemment enlevé de la prison de Jéricho de l’Autorité palestinienne en 2006, accusé de diriger une organisation interdite et d’« incitation ». Le FPLP, comme tous les partis politiques et organisations de la résistance palestinienne, est qualifié d’« organisation interdite » par les autorités d’occupation israéliennes.
Sa’adat est un leader du mouvement des prisonniers palestiniens et du mouvement de libération nationale palestinien et un symbole palestinien de la résistance à l’apartheid et à la colonisation. Pris pour cible en raison de son rôle politique, il ne peut être réduit au silence malgré l’oppression qui lui est imposée, ainsi qu’à 4 750 autres prisonniers politiques palestiniens.
En 2015, le Comité international de la Croix Rouge (CICR) évaluait à 850 000 le nombre de Palestinien.ne.s ayant été arrêté.e.s et plus ou moins longtemps détenu.e.s par les forces israéliennes depuis 1967. Ce chiffre représente presque un quart de la population de la Palestine occupée !
l’Association des prisonniers et des ex-prisonniers palestiniens a annoncé que le régime sioniste d’Israël a détenu plus de 50 000 enfants palestiniens depuis 1967.
Actuellement, 160 enfants palestiniens croupissent dans divers camps de détention d’Israël .
L’emprisonnement de masse est une stratégie mise en œuvre depuis 1967 pour tenter de briser la résistance d’un peuple.
Aujourd’hui, suite à l’installation du nouveau gouvernement d’extrême droite les conditions de détention sont encore dégradées, ainsi des centaines de prisonniers (dont Marwan Barghouti) seront transférés dans des prisons du Naqav (Negev).
Alors que nous participons à cette semaine d’action, le mouvement des prisonniers palestiniens est confronté à plusieurs priorités :

– Contester la politique de négligence médicale, qui a conduit à la mort en décembre de Nasser Abu Hmaid, leader de longue date de la résistance palestinienne, et contre laquelle le penseur palestinien Walid Daqqa se bat actuellement.
– Faire face aux expulsions forcées, notamment après l’expulsion forcée et la privation de sa carte de résident de Jérusalem de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, maintenant expulsé en France.
– Lutter contre la détention administrative, l’emprisonnement arbitraire sans inculpation ni procès, en vertu duquel 820 prisonniers palestiniens – sur 4 750 au total – sont actuellement détenus.
– Libérer les corps des martyrs, notamment celui d’Abu Hmeid et de 11 autres Palestiniens dont les corps restent emprisonnés même après leur mort, une forme de punition collective et de torture visant leurs familles.
Tous ces éléments sont essentiels à la lutte en cours pour libérer tous les prisonniers palestiniens et participer à l’avènement de la justice en Palestine .
Le cas de Sa’adat représente la nature coloniale de l’emprisonnement israélien qui vise à cibler la direction légitime du peuple palestinien. Son boycott des tribunaux militaires sionistes reflète son engagement de principe à rejeter la colonisation sous toutes ses formes.
Du 14 au 24 janvier 2023, appel collectif pour la libération d’Ahmad Sa’adat et de tous les prisonniers palestiniens, avec des actions et une solidarité mondiale pour intensifier le boycott d’Israël, mettre fin à l’aide et au soutien à Israël, développer le mouvement pour la justice en Palestine.
[1]Le FPLP est une composante de l’O.L.P (Organisation de libération de la Palestine)
« La lutte palestinienne pour la libération nationale fait partie intégrante du mouvement international des peuples pour la libération nationale, la justice raciale et économique internationale, et la fin de l’occupation, du colonialisme et de l’impérialisme. »
– Ahmad Sa’adat