Il a gagné ! Mohammed al-Qiq, journaliste palestinien après une grève de la faim de 94 jours sera libéré le 21 Mai !

26 février 2016 « Un accord a été trouvé pour que son placement en détention administrative prenne fin le 21 mai et qu’il ne soit pas renouvelé », a affirmé le Club des prisonniers palestinien, qui défendait M. Qiq depuis le début de sa grève.
21 février 2016 A Hébron en Cisjordanie occupée, les boutiques et les marchés ont fermé leurs portes, en solidarité avec le journaliste prisonnier Mohammed al-Qiq.
19 février 2016 Pétition Amnesty international

19 février 2016 Israël refuse à la famille de Muhammad al-Qiq de lui rendre visite, alors que le gréviste de la faim est gravement malade à l’hôpital où il est détenu, sa femme Fayha Shalash et ses deux jeunes enfants sont désespérés de ne pouvoir venir à son chevet. (ectronicintifada.net)
17 février 2016 Amnesty International demande le transfert de Muhammad al-Qiq vers un hôpital palestinien de Ramallah.
16 février 2016 Le Club des Prisonniers Palestiniens a déclaré que « la Cour suprême sioniste a rejeté la demande du détenu Mohammed al-Qiq, en grève de la faim depuis 84 jours, de le transférer à un hôpital palestinien et a décidé de le maintenir à l’hôpital d’Afula. »
12 février 2016 L’avocate Hiba M’salha affirme, de l’hôpital Afula, que Mohamed Al-Qiq, en grève de la faim depuis 81 jours, présente des symptomes de crise cardiaque et qu’il risque la mort à tout moment. (C.P.I)
7 février 2016 Le journaliste palestinien a décidé de poursuivre sa grève de la faim bien que la justice israélienne ait suspendu sa détention administrative.
Des rassemblements ont eu lieu dimanche à travers les Territoires occupés.
Samedi soir, les défenseurs du reporter ont déclaré qu’il « luttait contre la mort » sur le lit de l’hôpital d’Afoula, dans le nord d’Israël, où il est toujours menotté.
Lire
–
l’article « Le silence tue »
4 février 2016 Israël suspend la détention sans procès de Mohammed al-Qiq (selon l’A.F.P)
Lire sur Europe1.fr
AFP 31 janvier 2016 : Le journaliste palestinien Mohammed al-Qiq, emprisonné en Israël et en grève de la faim depuis plus de deux mois, ne peut plus parler et a du mal à entendre, ont indiqué dimanche son avocat et sa famille.

AFP 27 janvier 2016 : La Cour suprême israélienne a décidé mercredi le maintien en détention du journaliste palestinien Mohammed al-Qiq, en grève de faim depuis 63 jours, a constaté une journaliste de l’AFP.
Inquiétudes pour un journaliste palestinien détenu par Israël en grève de la faim
(AFP) 11 janvier 2016 publié sur L’orient le jour
Les Palestiniens ont sonné l’alarme lundi, après une nouvelle dégradation de l’état de santé du journaliste palestinien Mohammed al-Qiq, en grève de la faim depuis près de 50 jours pour dénoncer sa détention par Israël. [Mohammed al-Qid est dans le coma]
M. Qiq (33 ans), reporter de la chaîne saoudienne Al Majd, marié et père de deux filles en bas âge, a été placé mi-décembre par Israël en détention administrative, un régime extrajudiciaire qui permet la détention sans inculpation ni procès pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment. Il avait été arrêté le 21 novembre à son domicile à Ramallah, le siège de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée. « A deux heures du matin, il a été menotté et ses yeux ont été bandés » avant d’être transféré au siège du commandement militaire israélien qui jouxte Ramallah, a rapporté l’ONG palestinienne de défense des détenus Al-Dammeer.
Le 25 novembre, il a annoncé une grève de la faim pour dénoncer la « torture » et les « mauvais traitements » qu’il dit subir en prison, selon Al-Dammeer. Depuis, il ne prend que de l’eau et son état de santé se dégrade alors qu’il refuse d’avaler des compléments vitaminés. Il est « constamment attaché à son lit avec des chaînes et des menottes », selon l’ONG. Mi-décembre, M. Qiq a été transféré à l’infirmerie de la prison de Ramleh, sud d’Israël, puis le 30 décembre à l’hôpital d’Afoula (nord).
« Hier, des médecins ont examiné mon mari et lui ont fait des prélèvements sanguins », a indiqué son épouse Fayha Chalach à l’AFP. « Il vomit du sang et a perdu 25 kilos ». « S’il tombe dans le coma, ils le nourriront par intraveineuse », a-t-elle ajouté alors que la question de la nourriture administrée de force aux Palestiniens grévistes de la faim fait débat en Israël.
Le Parlement israélien a récemment adopté une loi controversé autorisant l’alimentation de force des prisonniers en grève de la faim si leur vie est en danger, après que deux détenus palestiniens ont frôlé la mort en refusant de s’alimenter pendant deux mois. Les Palestiniens ainsi que des médecins israéliens ont dénoncé un texte encourageant la « torture ».
En 2003, M. Qiq avait été détenu un mois sans procès, de même qu’en 2004 (13 mois), puis en 2008, il avait été condamné à 16 mois de prison pour avoir milité au sein du Conseil étudiant de son université, la justice israélienne l’accusant d’appartenir à un organisme affilié au Hamas.
Le Club des prisonniers palestinien a de son côté affirmé que trois autres détenus observaient actuellement des grèves de la faim, dont un ressortissant jordanien et deux Palestiniens.
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