COMMUNIQUÉ : 100% solidaires de Richard et du collectif BDS 57 nous exigeons sa relaxe immédiate !

Le Collectif 69 Palestine apporte son soutien total à Richard, le président du collectif BDS 57 (Boycott – Désinvestissement – Sanctions) qui comparaîtra le 2 février devant le Tribunal de Grande Instance de Metz. L’accusateur est l’entreprise pharmaceutique israélienne TEVA.
Le collectif BDS 57 agissait, en février 2015, dans le cadre d’une campagne nationale pour inciter les pharmaciens à ne pas commercialiser les génériques TEVA mais à les remplacer par les mêmes génériques d’autres marques.

Ces actions s’inscrivaient dans le cadre de la campagne internationale Boycott – Désinvestissement – Sanctions qui est, à l’image de celle du boycott de l’Afrique du Sud dans les années 80, une démarche citoyenne et non violente, initiée par la société civile palestinienne.

– Alors que le conseil de sécurité de l’O.N.U par la
résolution 2334 renouvelle la condamnation de la colonisation israélienne le 23 décembre dernier
– Alors que le Conseil de l’Europe dans sa
résolution du 24 janvier
déclare que « Le blocus imposé depuis neuf ans à Gaza par Israël et l’Égypte est une punition collective infligée à sa population, en violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire »
Israël méprise ces résolutions en indiquant qu’elle continuera à faire le contraire !
Mais en France ce sont les militants qui veulent faire respecter le droit par le moyen pacifique et efficace du boycott qui sont traduits devant les tribunaux !
C’EST INADMISSIBLE !
Cette exception française, qui depuis la circulaire Alliot-Marie, cherche à criminaliser le boycott d’Israël pour complaire à cet État hors la loi et ses supporters aveugles doit cesser !
Fédérica Mogherini, représentante de l’UE pour les Affaires étrangères l’a précisé :
« L’UE se situe fermement dans le soutien à la liberté d’expression et d’association conformément à la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, qui s’applique sur le territoire des Etats membres de l’UE, y compris en ce qui concerne les actions BDS menées sur ce territoire ».
Nous exigeons l’abrogation de la circulaire Alliot-Marie, le respect de la liberté d’expression.
Nous exigeons de l’État français de réelles sanctions contre l’État hors la loi d’Israël, et non des déclarations verbales.
100% solidaires de Richard et du collectif BDS 57, en exigeant sa relaxe immédiate, nous déclarons continuer de participer activement au développement de la campagne BDS
Le Conseil d’Administration du Collectif 69 de soutien au peuple palestinien.
Rappel : il est encore temps de signer la pétition :
PETITION :RELAXE POUR RICHARD
