Pour exprimer leur solidarité avec Alima et Omar jugés ce 14 octobre à Pontoise, une cinquantaine de militants se sont rassemblés devant le Palais de justice de Lyon de 12 h à 14 h.
Tracts, panneaux,discussions reçurent un excellent accueil
Les militant(e)s français(es) dénoncent la politique coloniale d’Israël. Ils appellent au Boycott, au Désinvestissement et à des Sanctions contre Israël.
Pour avoir appelé au boycott des produits israéliens vendus en France, dont la plus grande partie provient des colonies, des militant(e)s sont inculpé(e)s aujourd’hui sur des plaintes d’organisations pro-israéliennes et sur ordre de Michèle Alliot-Marie, la Garde des Sceaux.
Ces plaintes sont déposées pour discrimination et incitation à la haine raciale.
C’est Israël qu’il faut poursuivre et sanctionner aujourd’hui pour les crimes de guerre commis à Gaza et dans les territoires occupés, pour l’occupation, la colonisation et l’apartheid contre le peuple palestinien.
Rassemblement soutien à Alima et Omar
C’est le 14 octobre qu’Alima Boumediene-Thiery (sénatrice Les Verts) et Omar Slaouti (tête de liste NPA aux dernières élections européennes pour l’Ile de France) sont convoqués au tribunal. Ils ont, avec d’autres militant(e)s de leur collectif, mené de manière pacifique une action de boycott au magasin Carrefour de Montigny et sont de ce fait mis en examen !
Mais aussi sont convoqué(e)s pour faits de boycott contre l’apartheid israélien, Olivia le 29 Octobre à Paris, Farida, Henri , Mohamed , Aline et Jacques le 29 novembre à Mulhouse. Le 22 octobre Sakina apprendra le verdict de son procès en appel, et à Perpignan Yamina, Jeanne et Bernard attendent la date du report de leur procès !
Partout dans le monde, les militants de la solidarité internationale ont répondu à l’appel de la société civile palestinienne de 2005 pour le boycott. La France est le seul pays qui a choisi de les poursuivre et de criminaliser leur action pacifique et solidaire. Comme elle criminalise la solidarité avec les sans papiers, avec les Rroms…
Défendons le droit au boycott, le droit à l’action citoyenne et non violente, le droit à la solidarité internationale. Apportons notre soutien moral et matériel aux militant(e)s inculpé(e)s.
Liberte d’expression pour le boycott
«Solidarité avec Stéphane Hessel, Alima Boumediene-Thiery et toutes les victimes de la répression»
Appel publié par Médiapart
: 110 personnalités de tous horizons, élus, chercheurs, artistes, écrivains… lancent un appel «pour refuser catégoriquement» que les militants de la campagne internationale Boycott-Désinvestissement-Sanctions soient jugés pour «provocation publique à la discrimination».
Bordeaux, Mulhouse, Perpignan, Pontoise…: en ce mois d’octobre, des hommes et des femmes sont poursuivis pour «provocation publique à la discrimination» -y compris une sénatrice de la République, Alima Boumediene-Thiery. Ailleurs, d’autres sont convoqués par les préfectures et menacés de procès du même type. Un ancien commissaire de police prétend même poursuivre… Stéphane Hessel, grand résistant, co-rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 et ambassadeur de France! Tous risqueraient jusqu’à 45.000 euros d’amende et trois ans de prison suivant la qualification des poursuites…
Quel crime ont donc commis ces citoyens, connus et inconnus, pour mériter une accusation aussi infamante et encourir des peines aussi lourdes? S’être dressés contre l’occupation et la colonisation de la Palestine par Israël, et notamment contre les «crimes de guerre» voire «contre l’Humanité» que le rapport Goldstone accuse son armée -et, dans une proportion nettement moindre, des groupes armés palestiniens- d’avoir perpétrés pendant la guerre de 2008-2009 contre la bande de Gaza. S’être révoltés contre l’impunité dont jouit un État qui viole pourtant ouvertement le droit international et les résolutions des Nations unies. Et avoir décidé de prendre leurs responsabilités en appelant eux-mêmes au boycott, au désinvestissement et aux sanctions contre cette politique condamnée par la grande majorité des opinions française, européenne et mondiale.
Pour présenter, contre toute évidence, cette action citoyenne comme raciste, il aura fallu que la ministre de la Justice s’abaisse à inventer, en février 2010, un «boycott des produits casher» qu’aucun dirigeant, aucun groupe, aucun militant du mouvement de solidarité pour une paix juste et durable au Proche-Orient n’a jamais prôné. Puis qu’elle exige des parquets qu’ils poursuivent les militant-e-s pour «provocation publique à la discrimination». Et celle qui diffame et menace ainsi des innocents appartient à un gouvernement qui, toute honte bue, non seulement stigmatise une communauté entière en raison de son origine ethnique, mais expulse illégalement de la «patrie des Droits de l’homme», sur cette base, des milliers de ressortissants d’Etats membres de l’Union européenne.
C’est pourquoi nous disons à Michèle Alliot-Marie: «Pas ça et pas vous!» Certains d’entre nous appellent au boycott de tous les produits israéliens; d’autres «ciblent» les seuls produits des colonies israéliennes; d’autres encore choisissent des formes d’action différentes. Mais nous sommes tous unis pour refuser catégoriquement que les militant-e-s de la campagne internationale Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS) soient accusés et jugés pour «provocation publique à la discrimination» alors qu’au contraire ils combattent contre toute forme de discrimination, pour le droit de tous les peuples à l’autodétermination, pour l’application à tous les États du droit international et des sanctions prévues lorsqu’ils le bafouent.
Tous ensemble, nous exigeons, à la fois au nom du droit international et des libertés: le retrait immédiat des directives envoyées par la ministre de la Justice et son administration aux parquets et la relaxe immédiate de ces innocents. Honneur à celles et ceux qui font leur le combat pour la justice et la paix que les autorités françaises ont trahi.
soutien au militants du boycott
Appel de personnalités pour la liberté d’expression
Non à la criminalisation du boycott d’Israël
Par des opérations non-violentes et symboliques, des élu-e-s et militant-e-s, dont une parlementaire, ont souhaité attirer l’attention de l’opinion publique sur le refus de l’Etat d’Israël de se conformer aux principes inscrits dans les traités européens et dans les accords d’associations qu’ils ont signé, à savoir le respect des Droits Humains et celui de la traçabilité des produits à l’exportation.
Par la même occasion, ils dénoncent l’impunité dont bénéficient les autorités israéliennes, impunité qui cautionne ces violations répétées du droit international et l’injustice que subit au quotidien le peuple palestinien du fait de l’occupation coloniale.
Pour avoir osé user de leur liberté d’expression dans le respect des principes républicains, ces élu-e-s et militant-e-s sont aujourd’hui poursuivi-e-s devant la justice pour provocation à la discrimination raciale, voire pour antisémitisme. Il s’agit d’un chantage fondé sur un amalgame inacceptable!
La critique de la politique du gouvernement israélien relève du débat d’idées et s’exerce dans le respect des grands principes fondamentaux de notre droit, dont celui de la liberté d’expression.
En aucun cas, les actions menées par ces élu-e-s et militant-e-s ne peuvent être considérées comme des actes, paroles ou propos « discriminatoires à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, à raison de son origine ou de son appartenance ou non appartenance à une nation ».
Nous dénonçons cet amalgame qui voudrait nous faire taire devant cette injustice qui heurte nos valeurs universelles.
Le 14 octobre Alima Boumediene-Thierry (sénatrice Les Verts) et Omar Slaouti (tête de liste NPA aux dernières élections européennes pour l’Ile de France) comparaissent au tribunal de Pontoise. Ils ont, avec d’autres militant(e)s de leur collectif, mené de manière pacifique une action de boycott au magasin Carrefour de Montigny et sont de ce fait mis en examen !
Mais aussi sont convoqué(e)s pour faits de boycott contre l’apartheid israélien, Olivia le 29 Octobre à Paris, Farida, Henri , Mohamed , Aline et Jacques le 29 novembre à Mulhouse. Le 22 octobre Sakina apprendra le verdict de son procès en appel, et à Perpignan Yamina, Jeanne et Bernard seront jugé le 24 janvier 2011.
Tous sont sont poursuivis pour « provocation publique à la discrimination » sur des plaintes d’organisations pro-israéliennes et sur ordre de Michèle Alliot-Marie, la Garde des Sceaux. Mais d’autres sont menacés de poursuite car 80 plaintes ont été déposées par des organisations pro-israéliennes !
Mediapart a publié un appel de soutien à Stéphane Hessel et tous les militants menacés par les poursuites judiciaires. Rassemblés pour défendre un homme exemplaire en qui se reconnaissent tous les militants de la campagne BDS, les signataires demandent à Michèle Alliot-Marie la fin pure et simple des poursuites. De Michel Rocard à Laure Adler, en passant par Etienne Balibar, Olivier Besancenot, Daniel Cohn-Bendit, Edgar Morin ou encore Marie-Georges Buffet, ce sont plus de 110 personnalités qui s’expriment pour dire « non aux poursuites »
RETRAIT IMMEDIAT DES DIRECTIVES MINISTERIELLES
RELAXE IMMEDIATE DES INNOCENTS
Tous ensemble, nous exigeons, à la fois au nom du droit international et des libertés : le retrait immédiat des directives envoyées par la ministre de la Justice et son administration aux parquets et la relaxe immédiate de ces innocents. Honneur à celles et ceux qui font leur le combat pour la justice et la paix.
L’appel au boycott citoyen des productions agricoles industrielles culturelles et militaires issues du régime israélien jusqu’à ce qu’il respecte les droits auxquels se réfèrent les nations démocratiques, n’a à l’évidence rien à voir avec les poursuites intentées contre les militants pour «incitation à la haine raciale». Nombre des associations impliquées dans le BDS ont connu l’époque du Boycott de l’Afrique du Sud en France, et à cette époque aucun militant n’avait été poursuivi ! Pourquoi aujourd’hui et avec Israël ? Le boycott de l’Afrique du Sud a aidé cet État à changer de nature, et à devenir celui de tous ses citoyens. BDS est une action pacifique et citoyenne à l’opposé de l’incitation à la haine raciale !
SOLIDARITE AVEC LES INCULPES DE LA CAMPAGNE BDS
DEFENDONS LA LIBERTE D’EXPRESSION
REJOIGNEZ LA CAMPAGNE BDS !
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