LES SEPT MILITANTS BDS DE PONTOISE ONT ETE RELAXES ! Les militants pronant le boycott des prduits d’Israël ont gagné.

Moi aussi, je boycotte

Mercredi 8 janvier 2014 : Les délais pour faire appel étant écoulés, ce procès est définitivement gagné !


Vendredi 20 décembre : Relaxe des 7 militants en 1ère instance !


Jeudi 12 septembre : Le procureur de Pontoise a refusé jeudi de requérir une condamnation à l’encontre de sept militants de la campagne BDS poursuivis pour une action dans un hypermarché Carrefour de Montigny-les-Cormeilles (Val d’Oise) en juin 2010.

Le jugement du Tribunal correctionnel de Pontoise, mis en délibéré après cinq heures d’audience, en présence d’une centaine de sympathisants de la cause palestinienne parfois venus de province et de l’étranger, ainsi que de nombreux représentants de la presse, sera prononcé le 20 décembre prochain.

Moi aussi, je boycotte
Moi aussi, je boycotte

Sept militantes de la région parisienne ont comparu le jeudi 12 septembre 2013 devant le tribunal de Pontoise, pour avoir dénoncé, dans une vidéo parodique réalisée le 26 juin 2010 dans une grande surface commercialisant des produits israéliens, la politique coloniale et illégale d’Israël et la complicité de l’État français contre les citoyens qui appellent à BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions jusqu’à ce qu’Israël se conforme au droit international). Cette vidéo dénonçait une procédure judiciaire à l’encontre de certains d’entre eux, procédure déclarée nulle par le tribunal de Pontoise.

Les sept militants de la campagne BDS poursuivis sont : Laurent Alcini (PCF, Front de gauche), Alima Boumédiene-Thiery (ex-sénatrice), Serge Groswak (Fase), Nicolas Shahshahani (Europalestine), Omar Slaouti (NPA, Gauche Anticapitaliste), Sylvette Amestoy (EELV), et Sylvain De Smet (EELV).

Depuis lors et malgré les tentatives d’intimidation des officines sionistes, le mouvement BDS n’a cessé de remporter des succès, qu’il s’agisse des boycotts économique, sportif, académique ou culturel. L’État d’Israël poursuit sans relâche et avec cynisme ses exactions contre le peuple palestinien mais il est de plus en isolé dans l’opinion publique internationale, qui n’est plus dupe des chantages à l’antisémitisme destinés à légitimer cette politique.

Des militants de plus en plus nombreux impliqués dans plusieurs affaires similaires ont été relaxés.

Ainsi le 14 août dernier le Tribunal de Perpignan a précisé que l’appel à BDS tel que pratiqué par la Campagne BDS n’est pas une incitation à la haine raciale ou une entrave à la liberté du commerce mais relève de la liberté d’expression.

Mais la circulaire de Michèle Alliot Marie, ancienne ministre de la justice de Nicolas Sarkozy invitant les parquets à poursuivre les militants de BDS n’a pas été abrogée.

Cette situation scandaleuse encourage certains parquets à continuer à faire appel des relaxes, c’est ce qui se produit au procès de Perpignan notamment.

Il est donc important d’exiger l’abrogation de cette circulaire de Michèle Alliot Marie.

A l’image du mouvement qui avait contribué à mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud, la campagne BDS contre la politique de colonisation, d’apartheid et d’épuration ethnique de l’État israélien continuera contre vents et marées de progresser !

Nous exigeons la relaxe des sept militants de Pontoise et vous donnons rendez-vous le jeudi 12 septembre à 12h30 au tribunal de Pontoise, 3 rue Victor Hugo (angle boulevard Jean-Jaurès) pour les soutenir.


Info du 12 octobre 2012 : Le procès est reporté au 12 septembre 2013.


PROCES BDS A PONTOISE: Date fixée au 12 octobre prochain

7 militants seront amenés à comparaître devant le tribunal de Pontoise pour avoir participé à la Campagne BDS : RELAXE IMMEDIATE !


8 octobre 2012 : Communiqué de presse :

Nous, organisations politiques, syndicales, associatives et citoyens soutenons les sept militant-es ( Laurent Alcini : PCF, Front de gauche ; Alima Boumédiene-Thiery : FASE, ex-sénatrice EELV ; Serge Grosvak : FASE ; Nicolas Shahshahani : Europalestine ; Omar Slaouti : NPA, Gauche Anticapitaliste ; Sylvette Amestoy : EELV ; Sylvain De Smet : EELV), amené-es à comparaître le 12 octobre au TGI de Pontoise, pour avoir appelé au boycott d’Israël en juin 2010 au Carrefour de Montigny.

Nous réaffirmons au détour de ce procès la légitimité de la campagne internationale lancée par la société civile palestinienne : Boycott, Désinvestissement, Sanctions à l’encontre d’Israël, tant que les droits du peuple palestinien seront bafoués, tant que le droit international sera piétiné.

Nous exigeons que la justice puisse fonctionner en toute indépendance, loin des pressions de quelques officines pro-israéliennes, et fasse respecter la liberté d’expression.
Nous vous donnons rendez-vous le 12 octobre au tribunal de Grande Instance, 3 rue Victor Hugo à Pontoise, dès 9H30.

Argenteuil, le 8 octobre 2012.

Signataires : ATMF 95 – BDS 95 – EELV 95 – Europalestine – FASE 95 – Femmes Plurielles – Gauche Anticapitaliste 95 – NPA 95 – PCF 95 – PG 95 – UJFP 95


NB : (la date du procès des 7 militants BDS de Pontoise a été fixée initialement le 28 novembre 2011 , puis reportée au 23 mars, puis au 12 octobre) 2012.


Alima, Laurent, Nicolas, Omar, Serge, Sylvain et Sylvette
doivent être relaxés !

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Ils sont poursuivis par les officines habituelles courroies de transmission de la politique de l’Etat d’Israël, pour « discrimination et incitation à la haine et à la violence envers un groupe ou une nation » pour avoir participé à une action de boycott dans l’hypermarché Carrefour de Montigny-les-Cormeilles le 26 juin 2010.

Ces actions s’inscrivent dans la campagne internationale BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre l’Etat d’Israël jusqu’à ce qu’il se conforme au droit international.Cette campagne BDS vise, à la demande de la société civile palestinienne et à l’image du mouvement qui avait contribué à mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud, un Etat qui poursuit en toute impunité une politique coloniale, d’apartheid et d’épuration ethnique contre le peuple palestinien : occupation et colonisation de la Cisjordanie, blocus de Gaza, refus catégorique du droit au retour des réfugiés, répression accrue contre les Palestiniens d’Israël.

Ce procès fait suite à de nombreux autres pour des motifs similaires (à Perpignan, Paris, Bordeaux, Pontoise, Mulhouse), et précède d’autres qui ont été reportés.

Après une longue audience portant sur les questions de fond, le dernier jugement, celui du tribunal de la 17ème Chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris le 8 juillet, a relaxé la militante qui était poursuivie.

Il établit que « Dès lors que l’appel au boycott des produits israéliens est formulé par un citoyen pour des motifs politiques et qu’il s’inscrit dans le cadre d’un débat politique relatif au conflit israélo-palestinien, débat qui porte sur un sujet d’intérêt général de portée internationale, l’infraction de provocation à la discrimination fondée sur l’appartenance à une Nation n’est pas constituée. » Et il rappelle que « certains
secteurs de l’opinion israélienne soutiennent BDS ».

Le mouvement BDS remporte de nombreux succès, qu’il s’agisse des boycotts culturel, universitaire ou sportif, qu’il s’agisse de la contribution à la faillite de la société Agrexco, qui exportait des fruits et légumes,
ou de la mise en difficulté de grandes sociétés telles que Véolia.

Mais les officines françaises au service de l’Etat d’Israël ne baissent pas les bras, et usent de tous moyens et de toute complicité pour continuer à harceler les défenseurs du droit international.

Confiants dans les droits du peuple palestinien et dans le développement de la Campagne BDS, nous ne nous laisserons pas intimider!

NOUS CONTINUERONS A BOYCOTTER L’ETAT D’ISRAEL JUSQU’A CE QU’IL SE CONFORME AU DROIT INTERNATIONAL !

La campagne BDS France

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